Après le Grand Prix de Las Vegas, Lewis Hamilton avait annoncé sa déception face à la saison qu'il est en train de vivre, estimant même qu'il s'agissait de la pire de sa carrière. Cependant, au sein de la Scuderia, on ne partage pas du tout la même analyse comme l'annonce Frédéric Vasseur. Ce qui témoigne d'une certaine rupture chez Ferrari.
Pour sa première saison chez Ferrari, Lewis Hamilton devait probablement s'attendre à faire beaucoup mieux. Et pour cause, le septuple champion du monde court toujours après son premier podium. D'ailleurs, après un nouveau week-end décevant à Las Vegas, Lewis Hamilton n'a pas manqué d'afficher son énorme déception : « Je me sens très mal. C’est la pire saison que j’ai jamais connue et, malgré tous mes efforts, la situation ne fait qu’empirer. J’essaie tout, dans la voiture et en dehors. Je ne suis pas satisfait, c’était encore un week-end désastreux ». Invité à répondre à son pilote, Frédéric Vasseur rompt clairement avec Lewis Hamilton.
Vasseur répond à Hamilton
« Bien sûr, nous ne sommes pas dans une situation où nous n'avons pas marqué de points [comme] le week-end dernier [au Brésil]. Mais nous étions deuxièmes du championnat il y a seulement deux semaines. Ce n'est pas comme si tout avait été un désastre total. Pour moi, désastre n'est pas le bon mot, mais ce qui est difficile, c'est que sur les deux derniers week-ends, nous n'avons marqué que six ou sept points », lâche-t-il dans des propos rapportés par Motorsport.com, avant de poursuivre.
«Ce n'est pas comme si tout avait été un désastre total»
« Avant cela, au championnat, nous étions devant Mercedes et Red Bull, ce qui montre que la situation n'est pas si dramatique. Maintenant, je comprends parfaitement les pilotes : ils veulent toujours plus. Et croyez-moi, lors du débriefing du lundi matin à l'usine, je peux aussi me montrer un peu sévère. Mais c'est dans notre ADN : nous voulons toujours mieux, quoi qu'il arrive. Et je pense que Max [Verstappen] essaie lui aussi de tirer davantage de son équipe, de tout le monde, pour faire un meilleur travail. C'est l'ADN de tout le paddock, ce n'est pas un drame », ajoute Frédéric Vasseur.