F1 : Le terrible aveu de George Russell sur la vie d’un pilote
La rédaction

Pilote de Formule 1 depuis 2019, George Russell réalise une très bonne saison avec Mercedes. Mais alors qu’elle se termine dans quelques semaines, le pilote britannique s’est exprimé sur le mode de vie des pilotes. Il explique que leur mode de vie n’est pas bon, notamment sur les points psychologiques ou physiques, mais aussi à cause des nombreux voyages effectués dans l’année.

En rejoignant Mercedes, George Russell a obtenu un statut plus important dans le monde de la Formule 1. Désormais à l’avant de la grille, le pilote se bat durant chaque course pour une place sur le podium. Mais pour le Britannique, effectuer ce métier n’est pas de tout repos, loin de là.

« Ce sport est épuisant »

Dans des propos relayés par MotorSport, George Russell est revenu sur le mode de vie des pilotes de Formule 1. Il explique notamment que ce sport est extrêmement fatigant, tant sur l’aspect physique que psychologique. « Je suis animé et motivé par le fait de performer, de remporter des courses et de devenir champion du monde. Mais ce sport est épuisant. Il y a l’aspect physique mais aussi psychologique. Vous vivez tant d’émotions durant un weekend de course : les succès, les hauts, les bas. »

« Ce n’est pas un style de vie sain »

Le pilote de chez Mercedes précise notamment que les nombreux voyages effectués durant la saison demandent beaucoup d’exigences pour le corps. « Les voyages sont également exigeants pour l’organisme. Ce n’est pas un style de vie sain. Et je ne parle pas seulement des pilotes mais de tout le monde dans ce sport. Nous visitons 22 pays en une année, nous logeons dans 22 hôtels différents, nous mangeons 22 sortes de nourriture différentes et nous expérimentons dix fuseaux horaires différents. Ce manque de routine n’est bon pour personne. Aujourd’hui, je vous dirais que je peux continuer jusqu’à 40 ans, mais peut-être que je dirais quelque chose de très différent dans cinq ans. »

« C’est probablement la partie la plus difficile du travail »

George Russell est notamment revenu sur le fait de toujours devoir satisfaire l’opinion publique. Il estime par ailleurs que pour lui, c’est la partie la plus difficile de son travail. « Tant de choses sont attendues de la part des athlètes de nos jours et je pense que les gens oublient parfois que nous sommes des êtres humains. Je suis un pilote de course, pas un activiste ou un politicien. On attend de vous que vous ayez la bonne opinion sur tout et pour moi, à 24 ans, c’est probablement la partie la plus difficile du travail. Le pilotage est facile car c’est mon métier, je suis heureux dès que j’ai mis mon casque. » 

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