F1 : Le boss de Ferrari dénonce un scandale chez McLaren
Jean de Teyssière

Il s’agit d’un mini-scandale qui agite la Formule 1. L’aileron arrière de la monoplace McLaren fait l’objet de grosses critiques de la part des autres écuries, qui estiment qu’elle n’est pas en accord avec le règlement. Appelé mini-DRS, la FIA a d’ailleurs demandé à McLaren de changer cet aileron. Une bonne nouvelle pour Ferrari.

Le Grand Prix de Singapour sera-t-il moins performant pour McLaren ? Si c’est le cas, cela pourrait être à cause de l’aileron arrière de la monoplace, qui a fait polémique ces derniers jours. Une disposition qui a été enlevée par l’écurie leader du championnat du monde des pilotes.

«Pour moi, c’est clair»

Dans des propos accordés à Motorsport, Frédéric Vasseur, le directeur de Ferrari, dénonce l’aileron arrière de McLaren : « Je pense qu'il y a une sorte de confusion entre ce qui concerne l'aileron avant et l'aileron arrière. L'aileron avant, nous sommes tous d'accord pour dire qu'il pourrait s'agir d'une zone grise parce que le premier paragraphe de la [directive technique TD34] dit que vous ne pouvez pas concevoir une pièce de la voiture avec l'intention qu'elle se déforme. L'intention est difficile à contrôler. Mais l'histoire de l'aileron arrière, c'est complètement différent parce que dans l'article, vous avez également une déformation maximale. Et c'est blanc ou noir. Il n'y a pas de gris, pas de gris foncé, pas de gris clair. Et pour moi, c'est clair. Nous avons tous vu la vidéo et les images. Et c'est un peu frustrant quand, si vous vous souvenez parfaitement de la situation à Monza, nous avions cinq voitures en deux centièmes de seconde [en 0"075 en fait, ndlr]. Vous pouvez passer de P1, P2 à P5 ou P6 pour deux centièmes de seconde. »

«Nous ressentons un peu de frustration»

« À Bakou, pendant 10 tours d'affilée, nous étions côte à côte au virage 1. Vous pouvez imaginer que nous ressentons un peu de frustration, poursuit Vasseur. Ça aurait été possible, mais il n'est pas si facile de récolter les preuves [requises]. Mais désormais, honnêtement, je veux tourner cette page, parce que je veux me concentrer sur l'avenir. Bakou et Monza, c'est du passé. Il y a encore sept courses à disputer. Nous devons gagner ce week-end, et il s'agira de la meilleure réponse que l'on puisse donner. »

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