Les courses de Formule 1 sont également l’occasion d’entendre en temps réel les pilotes lorsqu’ils sont en pleine course. Forcément, dans le feu de l’action des injures peuvent fuser ce qui est un mauvais exemple à donner pour les jeunes. Mohamed Ben Sulayem, le président de la FIA, souhaite que ces mots se stoppent mais la façon de le dire n’a absolument pas plu à Lewis Hamilton.
Ce week-end, la Formule 1 posera ses bagages à Singapour. Alors qu’il reste encore sept Grands Prix à disputer, Mohamed Ben Sulayem, le président de la FIA a décidé de mener un combat contre la manière de parler des pilotes.
F1 - Mercedes : Lewis Hamilton annonce un nouveau «calvaire» https://t.co/lQKIo0TrhS pic.twitter.com/aUXyjJ8TYh
— le10sport (@le10sport) September 17, 2024
«Nous ne sommes pas des rappeurs»
Dans une interview accordée à Motorsport, le président de la FIA, Mohamed Ben Sulayem a décidé de monter au créneau contre les injures tenues par les pilotes à la radio lorsqu’ils sont en course, avec des mots bien à lui : « Nous devons faire la différence entre notre sport, le sport automobile, et le rap. Nous ne sommes pas des rappeurs. Ils disent le mot qui commence par F [fuck] combien de fois par minute ? Nous ne faisons pas ça. Ils sont qui ils sont et nous sommes [qui nous sommes]. »
«Il y a un élément racial»
Des mots qui n’ont absolument pas plu à Lewis Hamilton qui a réagi à ces propos pour Motorsport : « Je n'aime pas la façon dont il exprime [cette idée]. C'est dire que les rappeurs sont très stéréotypés et si vous y réfléchissez, la plupart des rappeurs sont noirs, et ça va vraiment dans ce sens quand il dit 'Nous ne sommes pas comme eux'. Donc je pense que le choix des mots n'est pas bon. Il y a un élément racial. Quand j'avais 22 ans, je n'y pensais pas autant et c'était plus une question d'émotions et de dire tout ce qui vous passe par la tête en oubliant le nombre de personnes et d'enfants qui écoutent, et ce genre de choses. Je suis donc d'accord sur ce point. Vous savez, vous écoutez certains des autres pilotes et ils n'ont pas encore compris ça, mais à un moment ou à un autre, ça viendra probablement. Je suis sûr que si vous imposez des sanctions, les gens arrêteront et peut-être que c'est... Je ne sais pas si c'est nécessaire, mais je pense vraiment qu'il y en a un peu trop [de jurons]. »