F1 - Ferrari : «Autant me virer et me laisser partir», le coup de pression d’Hamilton !
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

Alors qu’après sa mauvaise performance lors du Grand Prix de Hongrie, Lewis Hamilton avait laissé entendre que Ferrari « devrait probablement changer de pilote », mais selon Juan Pablo Montoya, cela était une sorte d’ultimatum. D’après ce dernier, le Britannique ne s’estime pas assez écouté chez la Scuderia, à qui il a voulu faire passer un message.

« L'équipe n'a aucun problème, la voiture est en pole, donc on devrait probablement changer de pilote. » Alors que Charles Leclerc avait décroché la pole position, Lewis Hamilton quant à lui avait été éliminé dès la Q2 des qualifications du Grand Prix de Hongrie. Se sentant « complètement inutile », le septuple champion du monde avait été très dur avec lui-même, allant jusqu’à conseiller à Ferrari de changer de pilote.

« C’est une façon de dire à Ferrari : si vous ne m’écoutez pas, autant me virer et me laisser partir »

« Je pense que sa déclaration n’est pas le signe d’une crise. C’est une façon de dire à Ferrari : si vous ne m’écoutez pas, autant me virer et me laisser partir », estime Juan Pablo Montoya, dans des propos relayés par Nextgen-Auto. « Le problème, c’est que Lewis ne reçoit pas l’attention qu’il souhaite et qu’ils ne lui accordent pas suffisamment d’attention pour ce qu’il veut et ce qu’il défend. Il travaille dur. Je pense qu’il travaille très dur, mais je pense que Ferrari est très structurée dans sa façon de faire : “c’est notre façon de faire et tu dois l’accepter”. Mais Lewis dit : “votre façon de faire ne vous mènera pas à la victoire !” »

« Je pense qu’il y a un conflit interne »

« Je pense qu’il y a un conflit interne, certains disant que Ferrari doit écouter Lewis et changer de méthodes. C’est vraiment, vraiment difficile, car il y a beaucoup de tradition chez Ferrari et beaucoup de politique », a ajouté Juan Pablo Montoya. « Et je pense que Lewis est plus habitué à la vision de Mercedes, qui est : “Que devons-nous faire pour gagner ?” Ce n’est pas une question de politique, chez Mercedes, ce sont les résultats qui comptent. Alors mon point de vue sur ce que Lewis a dit, c’est que Ferrari ne lui prête pas vraiment attention et qu’ils le veulent juste pour son nom. Je pense qu’il a insisté pour faire passer ce message. Qu’il faut commencer à l’écouter. Peut-être que les gens commencent à s’agacer de ses efforts et à en avoir assez de ce qu’ils perçoivent comme des jérémiades. Mais il essaie de faire bouger les lignes à lui tout seul. Et je pense qu’il a besoin de plus de gens à son écoute pour être plus productif. »

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