Durant sa carrière, Fernando Alonso a souvent été pointé du doigt pour ses mauvais choix de carrière. Entre sa signature chez McLaren au moment où Lewis Hamilton arrive, son retour chez Renault et sa seconde aventure chez McLaren, l'Espagnol s'est régulièrement retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Et alors qu'il révèle avoir recalé deux fois Red Bull, cette réputation risque de lui coller à la peau encore quelques temps.
Bien que son talent face l'unanimité, une réputation colle à la peau de Fernando Alonso, celle d'un pilote qui enchaîne les mauvais choix de carrière. Ce fut le cas après ses deux titres de champion du monde (2005 et 2006) lorsqu'il opte pour McLaren l'année même où Lewis Hamilton fait ses grands débuts. Une petite saison, et l'Espagnol fait son retour chez Renault en 2008 pour deux saisons sans éclats. Il rejoint ensuite Ferrari, un choix qu'on peut difficilement lui reprocher, mais son retour chez McLaren en 2015 où il vivra un calvaire. Mais tout cela aurait pu être évité s'il avait accepté de rejoindre Red Bull, d'abord en 2007 puis en 2008. Mais Fernando Alonso révèle avoir repoussé deux fois les offres de l'équipe autrichienne et donne ses explications.
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— le10sport (@le10sport) November 12, 2024
Alonso a recalé deux fois Red Bull
« Je n’y ai pas trop réfléchi. Jamais. Ni ces années-là, ni même aujourd’hui" a déclaré Alonso. "Je ne regrette jamais rien. Je sais que certaines décisions dans votre carrière en Formule 1 peuvent changer beaucoup de choses dans ce que vous réalisez ou non. Mais je pense que lorsque vous prenez une décision, vous vous y engagez pleinement et vous pensez que c’est la meilleure décision. Personne n’a de boule de cristal pour savoir ce qui va se passer dans le futur. En 2008, j’ai eu quelques moments où j’ai pu rejoindre Red Bull. L’un d’entre eux a été mon départ de McLaren à la fin de l’année 2007. Après cette saison, j’ai trouvé différentes possibilités. J’ai rencontré Adrian et Christian à l’aéroport d’Heathrow. Et puis 2008 a été l’année la plus proche. Je m’en souviens parfaitement, nous étions sur le parking de l’aéroport de Spa, le petit aéroport en haut de la colline. Nous étions dans ce parking, assis sur les sièges arrière, tous les deux de nuit, et nous parlions de cette possibilité. J’étais très proche de Ferrari. Si ce n’était pas le cas en 2009, ce le serait à coup sûr en 2010. Nous sommes allés sur cette route et ils ont pris Sebastian », révèle le pilote espagnol dans des propos rapportés par Nextgen-auto.com avant de poursuivre.
«Red Bull était une entreprise de boissons énergisantes»
« C’est facile à dire aujourd’hui, mais en 2008, Red Bull n’avait qu’un seul podium, celui de David [Coulthard] à Monaco, et Red Bull était une entreprise de boissons énergisantes. C’était une grande équipe, avec des membres formidables, mais je pense que prédire qu’ils gagneraient sept ou huit championnats au cours de la prochaine décennie n’était pas totalement garanti. Quand Lewis est passé de McLaren à Mercedes, la première année en 2013, il y avait beaucoup de critiques, ’pourquoi avez-vous changé McLaren pour une Mercedes qui ne faisait qu’un ou deux podiums jusqu’alors ?’. Et maintenant, il est sept fois champion du monde. C’est la même chose avec Ferrari. On ne sait pas ce que Lewis réalisera l’année prochaine. Si Ferrari se débrouille bien et remporte le championnat, c’est une bonne chose. Si Mercedes se débrouille bien et gagne le championnat, c’est une mauvaise décision. Comment pouvez-vous prédire cela ? », ajoute Fernando Alonso.