Le Grand Prix de Las Vegas a plutôt mal tourné pour Lewis Hamilton. Le Britannique a terminé dixième, et a fait part de sa frustration après la course. Ferrari n’a pas mis longtemps à réagir par l’intermédiaire de Frédéric Vasseur. Le Français a invité tout le monde au sein de l’écurie italienne à rester calme pour les deux dernières courses de la saison.
Lewis Hamilton n’a pas caché sa frustration après le Grand Prix de Las Vegas. « Je me sens très mal. C’est la pire saison que j’ai jamais connue et, malgré tous mes efforts, la situation ne fait qu’empirer. J’essaie tout, dans la voiture et en dehors. Je ne suis pas satisfait, c’était encore un week-end désastreux » a pesté le septuple champion du monde. Ferrari lui a alors répondu par l’intermédiaire de Frédéric Vasseur.
«Nous devons simplement nous calmer»
« Je peux comprendre la réaction de Lewis juste après la course, mais nous devons simplement nous calmer, discuter et nous concentrer sur les deux prochaines, car sur les deux prochaines nous serons de retour. Gardez aussi à l'esprit que Lewis était là en EL1 et qu'en EL2 le rythme était bon, et nous devons construire le week-end de cette manière, et c'est sûr que partir de la 20e place [19e grâce au départ de Yuki Tsunoda depuis la voie des stands] n'est pas la meilleure façon d'obtenir de bons résultats. Le passage par le carré des interviews cinq minutes après la course quand vous avez une course difficile, c'est très dur pour eux. Je peux parfaitement comprendre l'adrénaline, l'émotion, et qu'on fasse un commentaire un peu dur à ce moment-là du week-end » a d’abord expliqué le Team Principal de Ferrari dans des propos rapportés par Motorsport.com.
«Je préfère avoir des pilotes très ouverts à la fin d'une course»
« Je dirais que ce n'est pas normal... je ne sais pas si 'normal' est le bon mot, mais je préfère avoir des pilotes très ouverts à la fin d'une course quand nous n'avons pas fait du bon travail, quand la voiture n'était pas bonne, et qu'ils disent 'OK je suis frustré' plutôt que quelqu'un qui va dans le carré des interviews en disant 'vous savez les gars, l'équipe est parfaite, la voiture est bonne, blablabla'. Dans ce cas, vous seriez contrariés, mais vous ne pouvez pas leur en vouloir quelles que soient les circonstances, et je pense que c'est assez normal, en tant qu'êtres humains, parfois à la radio ou juste après la séance, d'être un peu... pas contrarié, mais un peu dans l'émotion. Maintenant, le plus important n'est pas ce qu'ils disent dans le carré des interviews, mais ce qu'ils font le lundi matin avec l'équipe pour essayer de faire mieux et de pousser l'équipe à faire mieux, c'est davantage le rôle des pilotes que les interviews » a ensuite ajouté Frédéric Vasseur. À voir si les deux dernières courses de la saison souriront un peu plus à Lewis Hamilton et Ferrari.