F1 : Comment le GP de Singapour est entré dans l’histoire
Arnaud De Kanel

La Formule 1 fait escale en Asie et plus précisément à Singapour ce week-end. En plus d'avoir la particularité de se disputer dans les rues de la cité-Etat, le Grand Prix se court de nuit, une première dans l'histoire de la F1. Très vite, les pilotes ont adopté ce circuit qui est devenu un incontournable du calendrier.

Après deux ans d'annulation en raison de la pandémie de Covid-19, le Grand Prix de Singapour fait son grand retour ce week-end. 17ème épisode de la saison, il pourrait être marqué par le sacre de Max Verstappen. Ce circuit n'a pas tardé à entrer dans l'histoire de la Formule 1 de part ses particularités singulières. A l'instar du Grand Prix de Monaco, il s'agit d'un tracé urbain, sauf qu'il se court en pleine nuit. Un risque de plus pour les pilotes qui se prêtent avec enthousiasme à ce jeu. 

Un tracé unique

Les pilotes retrouvent Singapour pour la première fois depuis 2019. Le tracé est unique car le Grand Prix a lieu en pleine ville et de nuit. C'est un coup énorme de la part des organisateurs qui veulent attirer le plus possible les téléspectateurs européens en leur permettant de le regarder en pleine après-midi, mais surtout pour permettre aux pilotes d'exercer au mieux leur métier en raison du climat tropical. Il s'est tenu pour la première fois le 28 septembre 2008, éclairé par les 1600 spots du circuit de Marina Bay. Long de 5,063 kilomètres, il est très redoutable pour les pilotes car il comporte 23 virages (deuxième plus haut total derrière Jeddah) et 61 tours. De plus, la plus grande ligne droite mesure que 800 mètres. Pas de quoi dégouter les as du pilotage qui aiment diriger leurs monoplaces dans les rues étroites de Singapour

Un circuit apprécié des pilotes

Bien qu'il soit très exigeant pour l'organisme, le Grand Prix de Singapour ravit certains pilotes dont Max Verstappen. « La piste est très exigeante, il fait chaud, c'est physique et vous transpirez beaucoup, mais c'est l'une de mes préférées. Vous avez beaucoup de virages qui mêlent haute et basse vitesse, mais aussi quelques courbes moyennes avec très peu de dégagement. C’est un circuit très varié et je suis impatient de le retrouver » a-t-il confié. Les pilotes aiment les conditions extrêmes que cette course leur offre malgré la difficulté de tenir tout le long du circuit.

«La course la plus dure de l’année» 

Très redoutable et redouté, le Grand Prix de Singapour nécessite une certaine préparation. Pierre Gasly dit apprécier les conditions « vraiment difficiles » de Marina Bay car il se prépare en alternant séances de sauna et de hammam pour habituer son corps à transpirer. « C’est vital, parce que c’est la course la plus dure de l’année. Le tour est très rapide et comporte beaucoup de virages, de sorte que vous ne pouvez pas vous reposer » constate-t-il. Ce Grand Prix pourrait un peu plus rentrer dans l'histoire si Max Verstappen venait à être titré ce dimanche. 

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