Ce week-end, en marge du Grand Prix du Canada, Canal+ a affirmé que Donald Trump pourrait piloter une McLaren la semaine prochaine, sur le circuit d’Austin. Toutefois, McLaren a rapidement démenti, affirmant que le président américain ne prendra pas le volant d’une monoplace. Ce dimanche, avant la course à Montréal, la chaîne cryptée a reconnu s'être trompée, présentant ses excuses aux téléspectateurs et à l'écurie.

C’est une improbable révélation faite par Canal+ en marge du Grand Prix du Canada qui a lieu ce dimanche soir. Selon la chaîne cryptée, Donald Trump pourrait prendre le volant d’une McLaren le week-end prochain sur le circuit d’Austin, au Texas, pour un test privé. Une information rapidement démentie par l'écurie.
« Trump ne conduira pas notre voiture »
Si Canal+ avait persisté dans un premier temps, un porte-parole de McLaren a fait savoir que « Trump ne conduira pas notre voiture », dans des propos rapportés par F1 Only. Et ce dimanche, avant le début de la course à Montréal, Julien Fébreau est revenu sur les révélations de la chaîne cryptée. « Sur Canal, on essaye toujours de vous apporter les meilleures infos possibles, ce n’était pas une bonne information hier concernant un éventuel test du président américain, il était important de vous présenter des excuses car encore une fois on essaie de vous fournir un travail journalistique le plus précis possibles sur nos antennes », a confié le journaliste, qui a également tenu à « présenter ses excuses à McLaren, jamais il n’a été dans l’intention de l’écurie McLaren d’offrir un éventuel test en Formule 1 au président des États-Unis d’Amérique. Encore une fois, désolé pour cette information qui n’en était pas une, et le démenti formel qui lui est le bon cette fois-ci ».
« Nous reconnaissons et respectons la fonction de président des États-Unis »
L’an dernier, le président américain avait bien été aperçu dans le garage McLaren lors du Grand Prix de Miami, discutant notamment avec le PDG de l’équipe, Zak Brown. L’écurie avait publié dans la foulée un communiqué pour justifier cette présence. « McLaren est une organisation apolitique, mais nous reconnaissons et respectons la fonction de président des États-Unis. Ainsi, lorsque la demande a été faite de visiter notre garage le jour de la course, nous avons accepté aux côtés du président de la FIA. et les PDG de Liberty Media et de Formule 1, pouvait-on lire dans le communiqué. Nous avons été honorés que McLaren Racing ait été choisi comme représentant de la F1, ce qui nous a donné l’opportunité de présenter l’ingénierie de classe mondiale que nous apportons au sport automobile. »