Le Real Madrid enchaîne les polémiques suite à des décisions controversées et des comportements problématiques. Le journaliste Christophe Cessieux a osé une comparaison inattendue en assimilant les agissements de Florentino Pérez à ceux de Donald Trump, président des États-Unis, justifiant sa position sur le sujet.
Ces derniers mois, le Real Madrid, où évolue Kylian Mbappé, n’échappe pas aux polémiques, d’abord en boycottant la cérémonie du Ballon d’Or en apprenant la seconde place de Vinicius Jr, puis en multipliant les attaques contre l’arbitrage. Il y a quelques jours, Antonio Rüdiger a quant à lui été suspendu six matchs après son pétage de plomb contre le FC Barcelone, lançant des objets en direction de l’arbitre de la finale de la Coupe du Roi. Une accumulation d’affaires qui amène Christophe Cessieux, journaliste à RMC, à oser une comparaison inattendue.
Florentino Pérez comparé à Donald Trump
« Certes il n’a pas la mèche blonde du président américain, il reste courtois dans ses relations humaines et n’insulte pas à tout va. Pourtant, ses prises de position et la politique récente menée par le club dont il est le président font de plus en plus penser à Donald Trump, explique le journaliste dans l’émission Les Grandes Gueules du Sport. Comparer Perez au chef d'État américain est sans doute un peu osé. Pourtant, en Espagne, depuis quelques jours, les comparaisons entre les deux présidents ont vu le jour. Pas seulement en Espagne, il y a quelques mois, l’ancien international allemand Matts Hummels avait déploré l’attitude du Real qui avait décidé de boycotter la cérémonie du Ballon d’Or car Vinicius ne l’avait pas emporté. Utiliser les mots "manque de respect" alors qu’on n’a pas gagné une élection, disait Hummels, cela a des traits légèrement ‘trumpien’. D’autant que depuis ce premier épisode, le Real a ajouté une deuxième puis troisième couche en lançant une campagne anti-arbitres qui a abouti aux larmes de l’un d’entre eux, et aux attitudes déplorables des joueurs du Real, dont Rüdiger qui ressemblait plus à un émeutier pro-Trump lançant l’assaut sur le Capitol qu’à un joueur de football, quand il s’est mis à balancer divers objets sur l’arbitre. »
« Son attitude et celle de ce club surprend et désole le monde du foot »
« La comparaison est sans doute exagérée, admet Christophe Cessieux. Pérez est un chef d’entreprise respecté, un libéral qui est loin d’être aussi fou et dangereux que ne l’est le président américain, mais il n’empêche que son attitude et celle de ce club dont il a été réélu à la tête surprend et désole le monde du foot. L’institution madrilène pour laquelle le monde entier, supporters comme adversaires, avait jusque-là le plus grand respect, a perdu de sa superbe en même temps qu’une partie de son honneur, et peu de gens comprennent et admettent ses prises de position complètement hors-sol. »