Ce dimanche, lors du Grand Prix de Miami, Lewis Hamilton n'a pas caché sa frustration face aux décisions stratégiques de Ferrari, exprimant son mécontentement à la radio. Après avoir terminé à la 8e place, derrière son coéquipier Charles Leclerc, le pilote britannique est revenu sur ses coups de gueule.
Le Grand Prix de Miami a été source de frustrations pour Lewis Hamilton, qui n’a pas hésité à le faire savoir à Ferrari durant la course. A plusieurs reprises, l’ancienne star de Mercedes s’est plaint à la radio de la stratégie de son équipe. « C'est un mauvais travail d'équipe », a d’abord pesté le Britannique, souhaitant devancer Charles Leclerc, moins rapide que lui. Ferrari décidera finalement d’inverser les positions, avant de demander un peu plus tard à Lewis Hamilton de laisser le Monégasque repasser devant pour tenter d’aller chercher Kimi Antonelli (Mercedes). Voyant la Williams de Carlos Sainz le menacer derrière lui, le Britannique a alors demandé à son équipe avec sarcasme : « Je dois le laisser passer lui aussi ? »
« J’aurais pu dire des choses bien pires »
Forcément, la réaction de Lewis Hamilton après sa 8e place au GP de Miami était très attendue. « Fred (Vasseur, directeur de l’équipe Ferrari) est venu dans ma pièce. J’ai juste posé ma main sur son épaule et je lui ai dit : ’Mec, calme-toi. Ne sois pas si susceptible’, a réagi le Britannique, rapporté par Nextgen-Auto. J’aurais pu dire des choses bien pires à la radio. On entend des choses que d’autres ont dites par le passé, parfois avec sarcasme. Écoutez, il faut comprendre qu’on est sous une pression énorme dans la voiture. »
« Je me suis dit, allez les gars, je veux gagner des places »
« Ce n’était même pas de la colère. Ce n’était pas du genre à être aveuglé ou quoi que ce soit du genre, a poursuivi Lewis Hamilton. C’est du genre ’prenez une décision !’ Vous êtes assis sur la chaise, vous avez tout sous les yeux, prenez la décision, vite. C’est comme ça que j’étais, j’étais moi, on était en panique, on essayait de garder la voiture en piste. On calculait tout vite. Enfin, c’est sûr, je ne sais pas ce que vous allez écrire, ou si j’ai été irrespectueux ou quoi que ce soit, honnêtement, je ne me sens pas avoir été comme ça. Je suis sûr qu’il y a des sensibilités. Je ne suis pas susceptible. Et il faut éliminer toutes ces sensibilités au sein de l’équipe. Je me suis dit, allez les gars, je veux gagner des places. J’ai encore le feu sacré. Je sentais un peu de ça monter. Je ne vais pas m’excuser d’être un battant. Je ne vais pas m’excuser de vouloir encore le faire. Je sais que c’est le cas de tous les membres de l’équipe. Et je crois sincèrement qu’une fois que nous aurons résolu certains problèmes de la voiture, nous serons de retour dans la course avec les Mercedes et les Red Bull. Ça ne peut pas arriver assez vite. Nous essaierons quelque chose de différent pour la prochaine course. Nous continuerons à travailler sur les processus. J’ai hâte de pouvoir me battre pour un podium, ce serait bien. »