Alors qu’il a quitté l’OM l’été dernier dernier pour aller se relancer du côté de Sassuolo, Maxime Lopez est revenu en détail sur les coulisses de son départ. Et même s’il regrette de ne pas avoir réussi à s’imposer au sein de son club formateur, le milieu de terrain français admet que la rupture était devenue trop importante avec André Villas-Boas.
Longtemps considéré comme un élément très prometteur au sein de l’OM, club de son cœur et de sa ville natale, Maxime Lopez avait été contraint à l’exil lors du dernier mercato estival. Le milieu de terrain de 23 ans n’entrait plus du tout dans les plans d’André Villas-Boas, qui avait donc décidé de le pousser vers la sortie. Lopez a donc été prêté du côté de Sassuolo, et L’Equipe indique ce vendredi que le club italien lèvera automatiquement son option d’achat lorsque l’international espoirs français aura disputé ses prochaines trente minutes en match officiel, l’OM récupérant entre 1 et 3M€ avec cette vente. Et Maxime Lopez lâche ses vérités sur la fin de sa collaboration avec le club phocéen dans les colonnes du quotidien sportif.
« Je voulais partir »
« En fin de saison dernière et après la coupure du Covid, je voulais partir, oui. Je ne jouais pas beaucoup, c’était compliqué avec “AVB” (André Villas-Boas). Il préférait Valentin (Rongier) et Morgan (Sanson), à juste titre d’ailleurs, car on a fait une super saison avec la qualification en Ligue des champions. Le mercato a avancé, je n’avais pas beaucoup d’offres. Donc, je m’étais fait à l’idée de rester et de regagner ma place. Je sentais que les cartes pouvaient être rebattues avec le début de saison pas terrible. Et puis, sur la fin, le club a recruté à mon poste (Michael Cuisance) et l’offre de Sassuolo est arrivée. Ça a été assez rapide et soudain », indique dans un premier temps Maxime Lopez, qui a finalement retrouvé un temps considérable en Serie A. Une raison pour laquelle il ne regrette pas d’avoir quitté l’OM, surtout lorsqu’il constate la pression mise sur les cadres du projet McCourt : « Je me sens bien ici. La page OM est tournée. Ça m’a fait du bien de partir. C’est quand même un club à part. Regardez cette saison comment les joueurs ont été exposés, combien cela a été dur pour eux. J’ai passé quatre saisons en tant que professionnel à Marseille et j’ai l’impression d’en avoir fait dix. Bien sûr au début, ça a été dur de quitter le club. Je m’y sentais comme à la maison. Les amis comme Bouba me manquent. Mais je suis parti pour mon bonheur personnel. Je devais prendre mon envol. Je n’étais plus heureux car je ne jouais pas. J’allais me perdre », assure Maxime Lopez.
Le courant ne passait pas avec AVB
D’ailleurs, l’ancien entraîneur de l’OM André Villas-Boas, finalement mis à pied en février dernier, avait été un élément accélérateur pour inciter Maxime Lopez à changer d’air : « Ça a été compliqué avec AVB mais on avait une relation honnête. Et la franchise dans ce milieu, ce n’est pas toujours ça. Je suis allé le voir plein de fois pour lui demander pourquoi je ne jouais pas. Il m’a toujours dit qu’il avait trouvé son milieu type et que c’était dur de changer, même si je méritais de jouer parfois (…) Il y a des coaches avec qui j’ai été plus proche comme Rudi Garcia, qui m’a donné ma chance en pro et avec lequel je suis encore en contact, ou De Zerbi actuellement. Mais je n’ai pas de rancœur contre AVB. Je lui ai même envoyé un message quand il a quitté l’OM », admet Maxime Lopez. Le minot a donc définitivement tourné la page de l’OM et du projet McCourt…