Après avoir tenté de le recruter l’été dernier, le PSG est finalement parvenu à obtenir la signature de Khvicha Kvaratskhelia cet hiver moyennant un transfert estimé à 70M€. Une très joli coup qui commence déjà à faire parler et qui enchante le journaliste Romain Lafont.
Au moment où le mercato d’hiver a ouvert ses portes le 1er janvier dernier, peu de personnes auraient imaginé que le PSG bouclerait un transfert à 70M€. Et pourtant, Khvicha Kvaratskhelia s’est bel et bien engagé avec le club de la capitale qui avait déjà tenté de le recruter l’été dernier. Et le journaliste de L’ÉQUIPE, Romain Lafont, se montre particulièrement enthousiaste après ce transfert.
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— Le10Sport_PSG (@le10sport_psg) January 19, 2025
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«On n'avait pas été autant excité par un transfert depuis des années»
« Il a un nom imprononçable, il vient d'un pays que seuls 7 % des Français peuvent situer sur une carte (Opta Giorgi) et il n'a pas vraiment la gueule d'un playboy. Pourtant, on doit vous confesser ici qu'on n'avait pas été autant excité par un transfert depuis des années. Arrivé de Naples, Khvitcha Kvaratskhelia fera bientôt ses débuts dans la Ligue des talents, et c'est une bonne nouvelle pour les amateurs de foot, qu'ils soient ou non supporters du PSG. Si on vous dit ça, c'est qu'au-delà des montages de qualité réalisés sur les réseaux, qui peuvent vous faire passer un joueur de D3 lituanienne pour Mesut Özil, on a eu la chance de voir l'animal de près durant l'été. Et c'est une espèce en voie de disparition, le genre à vous hérisser les poils à chaque action. À première vue, le contexte ne faisait pas rêver, dans une Arena de Gelsenkirchen rendue étouffante par les 35 degrés et les 2 700 % d'humidité. À ma gauche, une Seleçao déjà première de son groupe et qui alignait une équipe B. À ma droite, une Géorgie déjà contente d'être là et qui n'y croyait pas tout à fait, avec son sélectionneur Willy Sagnol tout surpris de croiser des journalistes français », écrit-il dans son édito pour L’ÉQUIPE avant de poursuivre.
«Et puis, la magie a opéré»
« On a donc abordé la rencontre avec un intérêt tout relatif, sinon celui de pouvoir raconter à une nièce fan de Georges Mikautadze qu'on avait vu en vrai son joueur préféré. Et puis, la magie a opéré. Un premier but de l'artiste au bout de deux minutes, puis une œuvre d'art. Des chevauchées qui se succèdent à un rythme fou, le sentiment, à chaque fois qu'il touche le ballon, que le champ des possibles s'ouvre à l'infini, et la foule qui, toujours plus fort, rugit. C'était beau, c'était grand (2-0), c'était historique aussi, puisque cela a permis à son pays d'aller disputer un huitième de finale de l'Euro. Et puis "Kvara" a remis ça quatre jours plus tard à Cologne contre l'équipe qui comprenait le meilleur joueur du monde (Rodri) et le futur meilleur joueur du monde (Yamal). Il a failli parachever son chef-d'oeuvre d'une frappe du rond central qui a échoué à quelques centimètres du but. Dans la nuit, on se disait qu'on avait une chance folle d'assister à un match avec ces trois-là (1-4). Peut-être que le Géorgien deviendra le meilleur joueur de Ligue 1. Ou qu'il échouera lamentablement et passera alors pour une mauvaise affaire digne d'un acharouli khachapouri à 20 € dans un restaurant géorgien de Paris. En attendant, si vous avez l'occasion d'aller le voir dans un stade, on n'a qu'un conseil : foncez », conclut Romain Lafont.