Alors que nombreux entraîneurs se font licencier depuis le début de la saison, Antoine Kombouaré a poussé un énorme coup de gueule à ce sujet. Présent en conférence de presse ce vendredi, l’entraîneur du FC Nantes est revenu sur la situation de certains coachs qui ont dû être remerciés par leurs dirigeants et ne semble pas en accord avec cette politique.
Depuis le début de la saison, déjà quatre entraîneurs ont été remerciés par leurs dirigeants. Après Peter Bosz à Lyon, Michel Der Zakarian à Brest et Jean-Marc Furlan à Auxerre, c'est Reims qui a décidé de licencier son entraîneur, Oscar Garcia, la semaine dernière. Mais pour Antoine Kombouaré, cette valse ne peut plus durer.
FC Nantes : Un penaltygate éclate, Kombouaré règle le problème https://t.co/gQWaPbiNcW pic.twitter.com/RxqPwnCPUX
— le10sport (@le10sport) October 18, 2022
« Le sentiment que j’ai, c’est qu’ils paniquent »
Présent en conférence de presse ce vendredi, Antoine Kombouaré ne comprend pas ce grand nombre de changements d’entraîneurs aussi tôt dans la saison. Selon lui, ce sont les dirigeants qui sont la cause de ce problème. « C’est difficile à expliquer, il faut plutôt poser la question aux dirigeants. Mais moi le sentiment que j’ai, c’est qu’ils paniquent. Ils sont tous en train de paniquer. Ils stressent, les présidents. Alors ils font ce qu’ils veulent, mais vous imaginez que Dall’Oglio est viré alors que Montpellier est 12e du classement (11e en réalité, ndlr) ? Après ils ont leurs raisons, ça leur appartient, et je le respecte. », estime l'entraîneur du FCNantes.
« Je trouve que c’est vachement injuste »
Kombouaré poursuit en lâchant un énorme coup de gueule : « Mais en parlant pour tous mes confrères, je trouve que c’est vachement injuste. C’est le mot. Regardez, moi, j’étais 19e, et avec une victoire je me retrouve 14e. Ça veut dire que c’est très serré, que ça se joue à pas grand-chose, et surtout on a encore le temps. On n’est qu’à la 11e journée. Si j’avais 9-10 points de retard sur le 16e, je comprendrais, mais là… Je trouve que les présidents sont en panique totale. Si vous prenez le cas de Michel Der Zakarian à Brest, ils pouvaient se retrouver 13es avec une victoire. Le classement est très serré. »