Le RC Lens affole le mercato, c’est validé dans le vestiaire
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Cet été, après son excellente saison, le RC Lens a réalisé un mercato très actif avec notamment la perte de deux joueurs majeurs à savoir Seko Fofana et Loïs Openda. Néanmoins, malgré l’arrivée de nombreux joueurs, le début de saison lensois est loin de répondre aux attentes. Mais Adrien Thomasson estime toutefois que le mercato est réussi.

Dauphin du PSG la saison dernière, le RC Lens peine à confirmer son nouveau statut cette saison. Avec seulement un point pris sur quinze possible, le club artésien est même en crise. Il faut dire que l'effectif a perdu deux joueurs majeurs cet été avec les départs de Seko Fofana et Loïs Openda. Néanmoins, Adrien Thomasson reste confiant et se dit satisfait du mercato lensois.

Thomasson évoque le mercato du RC Lens

« On savait notre manque d’efficacité offensive. On attendait le dénouement de l’avenir de Loïs (Openda), plus le retour de blessure de Wesley (Saïd). On se disait que ça allait aller même si son remplaçant est arrivé fin août (Elye Wahi) (…) En dehors du terrain, les leaders sont toujours là même si Seko (Fofana) est parti. Ils ont le même comportement, la même exemplarité. Après, Seko absorbait la pression et tirait l’équipe vers le haut par sa capacité à se transcender », confie le milieu de terrain du RC Lens dans les colonnes de L’Equipe avant de poursuivre.

«Je ne suis pas surpris par les investissements»

« Je ne suis pas surpris par les investissements, même si je connais l’historique du club et sa façon de dépenser intelligemment son argent. Nous avons eu deux grosses ventes (Openda au RB Leipzig, 44 M€ hors bonus, et Fofana à Al-Nassr [ARS] pour un peu moins de 19 M€), et la qualification d’office en C1 donnait de nouvelles possibilités aux dirigeants (…) J’ai connu des clubs avec des moyens où la moitié de l’équipe ne voulait pas prolonger (Nantes). Cela prouve bien, au-delà de l’aspect financier, qu’il y avait une appartenance. Le club a fait les efforts », ajoute Adrien Thomasson.

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