Rabiot - PSG : La grande annonce, Al-Khelaïfi va payer ?
Thomas Bourseau
-
Rédacteur
Féru de sport, Thomas a grandi entre le ballon rond du football et le orange du basket, ses deux coups de cœur depuis toujours. Diplômé d’un Master et d’une Licence à l’Institut Européen du Journalisme de Paris, il suit toujours de très près les aventures d’Arsenal et des Los Angeles Lakers.

De par sa fonction de président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi doit être tenu responsable des banderoles insultantes envers Véronique Rabiot et son fils Adrien, joueur de l’OM, pendant le Classique dimanche dernier. C’est du moins le ressenti d’Eric Borghini, président de la commission fédérale de l’Arbitrage, qui s’est lâché sur les ondes de RTL.

Pour le deuxième et dernier Classique de la saison qui s’est déroulé au Parc des princes dimanche dernier (3-1), Adrien Rabiot et sa mère Véronique ont été ouvertement insultés par certains ultras du Paris Saint-Germain. Des banderoles à caractère haineux déployées par les supporters du PSG en question envers le joueur de l'OM et sa famille ont vivement fait réagir la classe politique ainsi que l’équipe de France.

«Tout à fait anormal que des tifos de cette importance puissent pénétrer dans le stade»

L’international français a été vivement soutenu par l’équipe de France, à commencer par le sélectionneur Didier Deschamps, mais aussi Jules Koundé ainsi que le capitaine Kylian Mbappé lors de diverses conférences de presse ces dernières heures. Invité à s’exprimer sur le cas Rabiot par RTL, Eric Borghini a déploré rien que la possibilité de faire passer ce genre de banderoles dans l’enceinte même du stade. « C’est tout à fait anormal que des tifos ou des banderoles de cette importance puissent pénétrer dans le stade, sans que le directeur du stade ou de la sécurité n’ait été informé. (…) Le règlement actuel prévoit que : 1- le club receveur est responsable de la police du terrain. 2- les deux clubs sont responsables de leurs supporters ».

«Ca doit remonter au président. Il y a un proverbe chinois qui dit : « le poisson pourrit par la tête »»

« A un moment donné, le club a un président et ça doit remonter au président. Il y a un proverbe chinois qui dit : « le poisson pourrit par la tête ». Il faut intervenir sur le véritable patron du club, le président. C’est auprès des présidents et des dirigeants qu’il faut faire le travail et le cas échéant : réagir ». a conclu le président de la commission fédérale de l’Arbitrage sur les ondes de la radio. Une sanction qu'a réclamé Adrien Rabiot par le biais de son compte Instagram : « Insulter une mère et un père décédé. Tout se paye un jour. Vous ne l’emporterez pas au paradis. Croyez-moi. Nasser, tu peux avoir tout l'argent du monde, et même plus, la classe ne s'achète pas ».

Articles liés