PSG - Malaise : Ce terrible constat sur la situation de Sergio Ramos...
A.M.

Alors que Sergio Ramos n'a toujours pas disputé la moindre minute soues les couleurs du PSG, Jérôme Rothen ne cache pas son inquiétude.

« Je ne suis pas inquiet, il ne sera pas là pour le premier match de Ligue des champions mais il va nous aider rapidement ». Ces derniers jours, Mauricio Pochettino affichait son optimisme pour Sergio Ramos. Et pourtant, le défenseur espagnol, arrivé libre cet été en provenance du Real Madrid, n'a toujours pas disputé la moindre minute avec le PSG. Contacté par le10sport.com, Jérôme Rothen affiche clairement son inquiétude pour l'international espagnol.

«Avoir un Ramos à 60%, je ne vois pas l'intérêt»

« Le constat aujourd'hui il est que le joueur est arrivé blessé et il a encore rechuté. Il a eu une dernière saison compliquée avec seulement une quinzaine de matches disputés (21 matches la saison dernière avec le Real Madrid, mais seulement 5 en 2021, ndlr). Le Real Madrid, pour pleins de raisons ne l'a pas prolongé. Il n'a pas été appelé pour l'Euro avec l'Espagne. Il y a des signes qui ne trompent pas. On a le droit de se poser la question. Et le constat m'inquiète. Et si j'étais les dirigeants ou l'entraîneur, ou même ses coéquipiers, j'aurais la même inquiétude. Je me dirais "à son âge, quand tu vois ses pépins physiques depuis un an, est-ce qu'il va retrouver son meilleur niveau'" Parce que avoir un Ramos à 60%, je ne vois pas l'intérêt. Ramos tu l'as pour qu'il soit bon sur le terrain et qu'il soit aussi performant dans ses grandes années du Real. Et surtout qu'il t'apporte cette aura dans le vestiaire, cette envie de gagner, cet esprit compétiteur... ça je n'ai aucun doute là-dessus, mais s'il est à 60% sur le terrain ou qu'il rate beaucoup de matches, comment il peut avoir un rôle important dans le vestiaire ? C'est impossible ! J'ai joué dans des équipes amitieuses, et le joueur, quel qu'il soit, qui a un rôle important dans un vestiaire, si sur le terrain il n'est pas bon, tu ne l'écoutes pas », nous explique Jérôme Rothen.

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