Alors que certaines voix s'élèvent pour annoncer la vente prochaine de l'OM à un consortium international dirigé par l'Arabie Saoudite, le journaliste Alwaleed Aldebasi a remis une pièce dans la machine. Questionné par Thibaud Vézirian, ce dernier a laissé entendre que le PIF, le fonds d'investissement saoudien, pourrait effectivement remplacer Frank McCourt.
A la fin de la saison dernière, Frank McCourt a enchaîné les visites à Marseille, alors que son club se battait pour atteindre la Ligue des champions. Un objectif atteint par le club phocéen, qui se frottera aux meilleurs la saison prochaine. La grande question est de savoir si l’homme d’affaires américains sera toujours à la tête de l’OM à la rentrée. Car plusieurs voix s’élèvent pour annoncer la vente prochaine du club marseillais. On peut citer Thibaud Vézirian, qui évoque régulièrement ce dossier lors de ses lives Twitch.
Vézirian vend la mèche
« Il n’y a plus un associé unique mais un pacte d’associés. Il y a eu aussi 120M€ d’augmentation de capital. C’est bien qu’il se trame vers quelque chose et que l’on se dirige vers un feu d’artifice » avait confié Vézirian il y a quelques jours. Et ce samedi, un autre journaliste jette le trouble sur ce feuilleton.
L'Arabie Saoudite relance le feuilleton
Journaliste saoudien, Alwaleed Aldebasi laisse entendre que l’OM serait effectivement dans le viseur du Royaume. « La France est une nouvelle maison pour nous (…) McCourt a fait de grands pas en avant, notamment en passant de SASU à SAS, ouvrant la porte aux investisseurs (…) Les fans de Marseille sont très respectés ici et si le PIF rachète l’OM, ils seront bien sûr au centre des préoccupations. Quand le Royaume veut vraiment quelque chose, il y arrive toujours » a-t-il confié au cours d’un entretien accordé à Team Football. Il reste encore quelques étapes avant l’officialisation, mais l’optimisme est de rigueur dans ce dossier. « Il y a des règles sur la multipropriété à respecter, des obstacles venus de l’UEFA et des instances françaises comme l’autorité de la concurrence » a déclaré Aldebasi.