En 2016, l’OM a changé de pavillon. Détenu à l’époque par Margarita Louis-Dreyfus, le club phocéen a été vendu à Frank McCourt. L’Américain a ainsi pris les commandes sur la Canebière, lui qui était alors accompagné de Jacques-Henri Eyraud. D’ailleurs, en ce qui concerne ce dernier, la rencontre avec McCourt a complètement changé ses plans pour le rachat de l’OM. Explications.
C’est donc avec Jacques-Henri Eyraud que Frank McCourt est arrivé à l’OM en 2016. Mais voilà que celui qui a été président du club phocéen avait un tout autre plan pour reprendre la propriété de Margarita Louis-Dreyfus. « Je pars de Paris Turf surtout parce que j’entend la propriétaire de l’OM annoncer publiquement qu’elle veut vendre. Ça, c’est assez rare. Je me dis, dans le sport, c’est une des plus belles si ce n’est la plus belle marque dans le football et je me dis que ça c’est pour moi. Je commence à lever à peu près 200M€ », a-t-il raconté pour le podcast Dream Team.
« Je viens de passer 4h avec un milliardaire américain… »
Mais voilà que c’est finalement aux côtés de Frank McCourt que Jacques-Henri Eyraud a contribué au rachat de l’OM. Et la rencontre avec le milliardaire américain a tout fait basculer. A propos de celle-ci, Eyraud a d’ailleurs expliqué : « Je lève 200M€ auprès d’investisseurs américains et asiatiques et je vais voir la banque qui conseille Margarita Louis-Dreyfus, que je connaissais. Il y avait un rapport de confiance et on commence à rentrer en discussions, on va assez loin, j’ai accès aux datas, je fais une première offre indicative et là, le patron de la LFP me dit : « Je viens de passer 4h avec un milliardaire américain qui s’appelle Frank McCourt, il n’est pas sur le dossier de Marseille, mais il s’intéresse à l’Europe et la France, tu devrais le voir » ».
« Ok j’y vais à deux conditions »
« Je le vois 2-3 jours après, on se voit une première fois longtemps, une deuxième fois encore plus longtemps et il finit par me dire « ok j’y vais à deux conditions. La première c’est que je suis seul actionnaire et la deuxième c’est que c’est toi qui gère ». J’en faisais pas une condition absolue de diriger le club mais c’était une possibilité. Il me dit ça et je pense que ça avait beaucoup d’avantages d’avoir un actionnaire très puissant avec une vision à long terme du projet », a enchainé Jacques-Henri Eyraud.