Vente OM - Arabie Saoudite : Le coup de pression à un milliard d’euros
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Il y a quelques jours, Benoît Payan voulait se débarrassera du Vélodrome pour des raisons économiques. Sur le plateau d'une émission, le Maire de Marseille avait évoqué la somme pharaonique d'1 milliard d'euros. Mais pour le journaliste Thibaud Vézirian, cette sortie aurait permis de mettre la pression sur les futurs acquéreurs de l'OM.

Le Vélodrome représente un véritable enjeu pour la Ville de Marseille. Propriétaire de l’enceinte, la mairie veut se débarrasser au plus vite de ce joyau qui plombe ses finances. Invité sur le plateau de La Chaîne L’Equipe, Benoît Payan a reconnu que l’opération complexe en raison de plusieurs facteurs. A la tête de l’OM, Frank McCourt aurait déjà fait savoir qu’il ne souhaitait pas investir. La seconde raison tient au prix de la transaction, jugée affolante.

Payan fixe le prix du Vélodrome

« Ça peut se résoudre si l’OM décide de l’acheter, mais il faut énormément d’argent. Je ne vais pas le vendre à n’importe qui. Je veux un actionnaire sérieux à l’OM qui dirait j’achète. McCourt ne m'en a jamais parlé (...) C’est une opération complexe parce qu’il y a le stade et tout ce qu’il y a autour. Elle se valorise à 1 milliard d’euros » avait confié Benoît Payan.

Un moyen de pression ?

A l’occasion d’une vidéo publiée sur Youtube, Thibaud Vézirian a réagi à ces propos. Le journaliste a apporté plus de précisions et laissé entendre que cela pourrait être un moyen pour la Ville de Marseille de mettre la pression sur les futurs investisseurs. Car dans son esprit, l’OM serait sur le point d’être vendu à un consortium international mené par l’Arabie Saoudite. « La réalité est que Payan parlait du stade, de l’exploitation + les immeubles autour et tout le business à faire autour. C’est assez ambitieux et élevé, mais c’est comme ça que l’on démarre dans les négociations généralement. S’il y a déjà des négociations en cours, on peut comprendre qu’il tape du poing sur la table publiquement. On se doute bien que le package sera moins cher et le message est lâché aux futurs investisseurs » a déclaré Vézirian.

Articles liés