Une affaire secoue l’OM, Macron s’en mêle
Jean de Teyssière

C'est une scène atroce dont a été victime un petit enfant de 8 ans lors du match entre l'AC Ajaccio et l'Olympique de Marseille le 3 juin lors de la 38ème et dernière journée de Ligue 1. Le petit Kenzo, atteint d'un cancer au cerveau et fan de l'OM était invité par le club de l'ACA en tribunes VIP du Stade François-Coty. Des supporters corses se seraient alors introduit dans la loge occupée par lui et son père et auraient été frappé et jetés au sol. Une scène qui a indigné jusqu'au plus sommet de l'État, après la réaction du président Emmanuel Macron.

La scène a marqué le monde du football et au-delà. Kenzo, 8 ans et atteint d'un cancer au cerveau a été invité par le club d'Ajaccio pour assister en loge au match face à l'OM, club dont il est fan. Des « supporters » d'Ajaccio l'ont alors aperçu avec son maillot de l'OM et sont montés jusque dans leur loge pour frapper le père, bousculer l'enfant qui s'est cogné violemment la tête et brûlé le maillot qu'il portait. Un acte qui a ému jusqu'à la tête de l'État.

La Ministre des Sports condamne ces violences...

Les réactions affluent de toutes parts et surtout du côté du gouvernement français. En marge du Grenelle de l'emploi et des métiers du sport, la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra a réagit à cette agression : « J’ai pu échanger ce matin avec le petit Kenzo. J’ai pu échanger avec sa maman Amandine qui m’a fait part de leur émotion, de ce qui s’est passé, du traumatisme que ça a été pour toute leur petite famille ce week-end. Je ne vais pas du tout revenir sur ces éléments. Je reviens sur le fait que les deux clubs ont condamné les violences qui se sont produites. Ce qui m’importe, c’est qu’on redonne le sourire à ce petit garçon et que toutes les personnes qui ont été à l’origine de ces violences absolument inacceptables à différents endroits ce week-end soient punies à leur juste mesure. »

...Macron aussi 

Emmanuel Macron, le président de la République, a également réagi à cette affaire. Lors d'un déplacement au Mont-Saint-Michel le chef de l'État a réclamé des sanctions « claires et fortes », ajoutant : « cela montre une espèce de dérive et on a raison de ne pas s'y habituer et il faut continuer d'être au côté de la famille aussi pour qu'ils puissent se relever de ce traumatisme. »

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