Après les énormes débordements qui ont eu lieu le 22 août dernier lors de la rencontre opposant l'OM à Nice, la rencontre avait dû être arrêtée à un quart d'heure de la fin. Alors qu'il a lui écopé personnellement d'un match de suspension avec sursis, Dimitri Payet a tenu à passer un coup de gueule face aux sanctions de la LFP.
Près de deux mois après le fiasco ayant opposé l'OM à l'OGC Nice, la polémique continue. Le 22 août dernier, lors de la 75ème minute de cette rencontre comptant pour la 3ème journée de Ligue 1, Dimitri Payet avait renvoyé vers les tribunes niçoises une bouteille d'eau qu'il avait reçu dans le dos. Par la suite, les événements ont dégénéré entraînant ainsi l'arrêt de la rencontre. Le match sera ainsi rejoué le 27 octobre prochain à Troyes, complètement à huis clos. Pour Payet, les décisions de la LFP sont difficiles à comprendre. La Ligue a en effet sanctionné de trois matchs à huis clos Nice, deux points de pénalité dont un avec sursis pour les Aiglons, deux matchs de suspension pour Alvaro Gonzalez et un match de suspension avec sursis pour Dimitri Payet.
« Les sanctions de la commission de discipline n'ont pas été à la hauteur »
Dans un entretien accordé à L'Équipe, Dimitri Payet est revenu en détail sur les incidents : « C'est pour ça que je me relève. Si je reste allongé, je me dis que je vais en prendre plus dans la gueule. Après, si je ne me relève pas, le match, on le gagne 3-0. Je peux sortir avec une minerve et l'histoire, elle est réglée. Mais ma réaction est humaine. Au vu des décisions qui ont suivi et des événements qu'il y a eus ensuite sur d'autres terrains, on ne va jamais s'en sortir. Il fallait prendre des décisions justement. » Le Français explique ensuite son désaccord avec les sanctions de la LFP : « Ce match à Nice était l'occasion de mettre un terme à tout ça. Mais les sanctions de la commission de discipline n'ont pas été à la hauteur. Et ça s'est vu ensuite. J'étais touché quelques jours. Moi, je suis victime normalement. Et j'ai été jugé en tant que victime et coupable. Et ça, je ne l'ai pas digéré. Après, ce n'est pas ma première commission. Je suis rarement redescendu de Paris content. Mais là, c'est la fois de trop. Malheureusement, après ces décisions, je savais qu'on était parti sur du grand n'importe quoi et je ne me suis pas trompé. Les faits m'ont donné raison. Tant qu'on ne prendra pas des vraies décisions... Je pensais vraiment qu'il y aurait un truc fort après Nice et qu'on allait arrêter de rigoler. Les supporters, et je parle aussi des nôtres, il faut qu'ils sachent qu'ils peuvent pénaliser leur équipe et l'image de leur club. Mais il faut attendre quoi? Qu'il se passe quelque chose d'encore plus grave? Ce sera trop tard. »