OM : «On se casse la gu**le», calvaire après son transfert !
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

En grande difficulté à l'OM en début de saison, Lilian Brassier tente de se relancer au Stade Rennais. Un club en souffrance cette saison, malgré l'arrivée de Habib Beye sur le banc. Mais ce défi n'effraye pas le défenseur de 25 ans, déterminé à remettre le club breton au centre de l'échiquier.

Lilian Brassier n’est pas du genre à cracher dans la soupe. Resté six mois à l’OM, le défenseur français n’a pas réussi à s’adapter au style de Roberto de Zerbi. En manque cruel de confiance, il a décidé de mettre un terme à son calvaire en rejoignant Rennes. Pour autant, Brassier préfère retenir le positif de son aventure à l’OM.

Brassier revient sur son échec à l'OM

« Ça fait partie du processus, pour apprendre et tirer les bonnes leçons. L’exigence. Je connaissais déjà, hein, mes deux dernières saisons à Brest, j’avais déjà beaucoup appris là-dessus. À Marseille, c’était un nouveau cap de franchi. J’ai vu encore un autre style d’exigence, bien plus pointilleux. Et ça m’a boosté, même je ne me suis pas imposé sur les six mois. J’ai quand même joué, j’ai vécu avec le groupe au quotidien. J’ai pu voir des comportements de joueurs comme Højbjerg ou Adrien Rabiot, à l’entraînement, après les défaites ou les victoires » a confié Brassier lors d’un entretien à So Foot.

C'est toujours aussi difficile à Rennes...

En janvier dernier, Brassier a donc rejoint Rennes, qui tentait de se relancer avec Habib Beye. La suite n’a pas été brillante, mais il veut croire à un renouveau dans les prochains mois. « Déjà, je remercie le club parce qu’ils m’ont super bien accueilli. Je remercie aussi le coach, avec lequel on a eu une conversation dès le début pour tirer dans le positif, il m’a mis en confiance. Je connaissais ma situation et celle du club, venir tête baissée, ça ne sert à rien. Je suis venu ici pour avoir un impact. Il y avait déjà des joueurs de qualité, il faut tirer les gens avec toi sur le bon chemin. Ramener du sourire, des ondes positives. Sur le premier mois, ça s’est senti, mais il faut bien plus que ça pour réussir sur le long terme. Se construire, ça demande plus de temps. L’équipe est en train de passer les étapes et il y a des fois où on se casse la gueule encore un peu » a-t-il lâché.

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