Pablo Longoria est revenu sur les propos d'Alvaro Gonzalez à la presse espagnole. Mécontent de son temps de jeu à l'OM, le défenseur n'avait pas hésité à critiquer la gestion de son entraîneur et de ses dirigeants.
Mécontent de son temps de jeu à l’OM, Alvaro Gonzalez avait sorti les griffes dans la presse espagnole. « (Pablo Longoria et Jorge Sampaoli m'ont) rabaissé d’une manière incompréhensible après la façon dont je me suis comporté, que j’ai tout donné pour le club. Après, ils ont voulu me faire partir de la mauvaise manière alors que je ne voulais pas. Une décision du club ? Totalement. Du club, de l’entraîneur. Je suis sûr que ce n’est pas footballistique car je venais de faire deux saisons qui ont été les meilleures de ma carrière » avait-il confié à AS. Poussé vers la sortie lors du dernier mercato hivernal, le défenseur, qui entretient des relations fraîches avec Jorge Sampaoli, a pourtant décidé de rester. Il avait justifié sa décision : « Le club a pris la décision de me trouver un club par tous les moyens. Ils ne me l’ont pas dit, ils l’ont dit à mes agents à qui j’ai répondu alors pourquoi ils m’avaient prolongé de trois ans. J’avais de bons prétendants en Europe et pourquoi alors ils n’avaient pas pris cette décision en été. (…) Durant le mercato hivernal, j’ai dit à l’OM que je ne bougerai pas ».
« C’est plus facile d’avoir une conversation en tête à tête que d’utiliser les médias »
Une sortie, qui a fortement déplu à Pablo Longoria. Ce vendredi, le président de l’OM en a remis une couche et a répondu, sèchement, à la sortie d’Alvaro Gonzalez. « En tant que club, je ne suis pas content. Les problèmes doivent de régler en interne. C’est plus facile d’avoir une conversation en tête à tête que d’utiliser les médias. Ensuite, c’est une question de règlement. L’entretien n’était pas autorisé. Un club de football doit avoir des règles. Sans elles, c’est l’anarchie. Je ne suis pas anarchiste » a confié le dirigeant espagnol dans les colonnes de La Provence.