Deux ans après avoir été licencié par l’OM, Adil Rami a signé son grand retour au Vélodrome dimanche soir avec le maillot de Troyes. Le défenseur central français de 35 ans en a profité pour régler ses comptes avec son ancienne direction, et il semble avoir la rancune tenace envers Jacques-Henri Eyraud…
Du haut de ses 35 ans, Adil Rami n’en a pas encore terminé avec le monde professionnel ! L’ancien défenseur central du LOSC et du FC Valence, qui s’est engagé avec Troyes pour un an en début de saison pour ce qui ressemble à un dernier challenge en Ligue 1, était d’ailleurs titulaire dimanche soir pour son grand retour sur la pelouse de l’OM dont il a porté les couleurs à l’aube du projet McCourt, entre 2017 et 2019. Une collaboration qui s’était très mal terminée puisque Rami avait finalement été licencié au terme d’un bras de fer avec le président de l’époque, Jacques-Henri Eyraud, et Rami s’est longuement confié sur ce divorce houleux avec l’OM.
« Je ferme quelques bouches »
Interrogé en zone mixte après la rencontre, Adil Rami s’est lâché sur son licenciement de l’OM en 2019 : « J’ai été heureux ici à Marseille. Il y a eu une très bonne saison et une deuxième moins bonne, de ma part. Connaissant mon caractère, j’étais parti en pré-saison avec pour ambition de tout déchirer la troisième année, parce que j’aime ce challenge, je suis comme ça et on ne peut pas me changer. Et puis, on m’a coupé l’herbe sous le pied. Ça m’a fait mal. Derrière, ce qui m’a fait le plus mal, c’est qu’on a mis du temps à comprendre où était le problème. On a essayé d’influencer la ville de Marseille, les supporters, contre moi. A un moment donné, je me suis senti. Derrière, le temps et le karma ont fait les choses », assure Adil Rami, qui se sent néanmoins en confiance à Troyes dans son nouveau challenge. Il en profite pour régler ses comptes avec ses détracteurs : « Ça me fait plaisir. Ça confirme mon caractère et mon comportement. J’ai 36 ans dans un mois. C’est une longévité super importante dans le football. La saison n’est pas encore finie, mais je ferme quelques bouches. Il y en a qui aiment bien les gossips dans les toilettes, mais après, il y a la réalité. La réalité, c’est que je suis un bosseur, à travers mon sourire », poursuit l’ancien défenseur de l’OM. Le message est passé…