A l'été 2024, Jonathan Clauss a quitté l'OM pour rejoindre l'OGC Nice. Il faut dire que l'international français n'était plus du tout en odeur de sainteté sur la Canebière. Medhi Benatia n'avait d'ailleurs pas hésité à hausser le ton à propos de Clauss à la télévision. Une sortie sur laquelle est revenu le directeur du football de l'OM.

En février 2024, sur Canal+, Medhi Benatia avait tenu des propos très forts concernant Jonathan Clauss. Le dirigeant marocain de l'OM avait alors balancé : « Je suis arrivé en novembre, on m'a mis en garde sur deux, trois joueurs dont le comportement était parfois un petit peu limite. Jonathan faisait partie de ces joueurs-là. Il avait été reçu plusieurs fois dans le bureau du coach pour lui expliquer ce qu'on attendait un petit peu de lui, dans l'attitude, en tant que leader, international français. On pensait que le message était passé, malheureusement, ça ne l'était pas ».
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« Il n'y avait rien de personnel »
Ce jeudi, pour L'Equipe, Medhi Benatia est revenu sur cette affaire avec Jonathan Clauss. Hallucinant que le terme harcèlement avait pu être employé par certains, le directeur du football à l'OM a expliqué : « Clauss est un garçon que j'apprécie énormément, je l'ai revu à Nice, ça m'a fait plaisir de le prendre dans mes bras. Mais à ce moment-là, il était bon de faire cette sortie médiatique. Il n'y avait rien de personnel, quand je pense qu'on a parlé de harcèlement... Cela a peut-être surpris ».
Clauss avait répondu à Benatia
Clashé par Medhi Benatia, Jonathan Clauss avait d'ailleurs tenu à lui répondre par la suite. L'ancien de l'OM désormais à l'OGC Nice avait alors fait savoir : « Peut-être qu’il y avait des reproches à me faire, que la situation était telle qu’il y avait des choses que je faisais bien ou pas. Je ne sais pas, en fait… C’est juste que j’aurais aimé qu’on me le dise. Il y a certains trucs qui sont sortis. Je me disais, bon, c’est dommage parce que je ne pensais pas être comme ça. Après, je ne suis pas parfait. Mais je suis loin d’être quelqu’un qui, quand on lui fait une remarque, se met dans un coin et dit : “Non, ce n’est pas moi” ».