Eliminé sans briller de la Ligue des Champions, le club de Chelsea n'est plus que l'ombre de lui même. Certes, leur quart de finale se jouait face au Real Madrid 0-2, 0-2), tenant du titre, mais l'impression laissée sur le terrain paraît indigne d'une équipe arrivée à ce niveau-là de la compétition. Didier Drogba, ancien joueur de l'OM mais surtout de Chelsea était abattu de voir l'état dans lequel est son club.
Qu'elle est déjà loin l'année 2021 où Chelsea remportait la Ligue des Champions face à Manchester City (1-0, but de KaiHavertz) ! Eliminé au même stade, face à la même équipe la saison passée, les Blues avaient tout de même laissé une autre impression, ayant presque réussi une remontada au Santiago Bernabeu. Cette fois, l'équipe désormais emmenée par Franck Lampard, quatrième entraîneur de la saison, n'a pas semblé avoir les armes nécessaires pour rivaliser avec le Real Madrid. Au grand dam de Didier Drogba, ancienne légende du club avec notamment la victoire en finale de la Ligue des Champions face au Bayern Munich en 2013.
« Je ne reconnais pas mon club »
Après l'élimination, Didier Drogba, désormais consultant sur Canal + a réagit sur le plateau du Canal Champions Club et ses mots sont forts : « Je ne reconnais pas mon club. Il n’est plus le même. Il y a un nouveau propriétaire et une nouvelle vision. Bien sûr, nous avons essayé de comparer cela à ce qui s’est passé à l’époque de Roman Abramovich, où beaucoup de joueurs ont été recrutés, mais les décisions ont été très intelligentes. Il a amené des joueurs comme Petr Cech, Andriy Shevchenko, Hernán Crespo, Michael Essien, Florent Malouda et moi-même. C’était fait pour gagner des titres. Ce sont des joueurs avec une certaine expérience. »
C’est confirmé, le PSG s’est raté avec cette star internationale https://t.co/p4G1XyvcoP pic.twitter.com/cIrA0GSBkd
— le10sport (@le10sport) April 19, 2023
« Il manque de leaders charismatiques »
L'ancien international ivoirien estime que la stratégie mise en place par le club est ratée : « La stratégie est désormais différente, on parie sur de jeunes joueurs. Mais un vestiaire avec plus de 30 joueurs est difficile à gérer pour un entraîneur (…) Il manque de leaders charismatiques. Il faut des joueurs qui assument le jeu, qui assument leurs responsabilités. Il faut des joueurs qui amènent un peu de folie dans le stade. »