Depuis le début de la saison, Roberto De Zerbi cherche la bonne formule au milieu de terrain. Après avoir évolué en 4-2-3-1, le technicien italien a changé ses plans en alignant un trio dans l'entrejeu composé d'Adrien Rabiot, Pierre-Emile Højbjerg et Valentin Rongier. Une formule gagnante comme le souligne Daniel Bravo.
Arrivé cet été à l'OM, Roberto De Zerbi s'est d'abord appuyé sur son traditionnel 4-2-3-1 avec un double pivot devant la défense et un vrai numéro 10. Cependant, lors des derniers matches, le technicien italien a changé ses plans en installant un milieu à trois composé d'Adrien Rabiot, Pierre-Emile Højbjerg et Valentin Rongier. Et pour Daniel Bravo, il s'agit de la bonne formule.
De Zerbi a trouvé son «attaquant idéal», l’OM va devoir lâcher 20M€ ! https://t.co/KyF78g859E pic.twitter.com/zTWRm8BD7k
— le10sport (@le10sport) November 28, 2024
«Le milieu est extraordinaire»
« Le milieu est extraordinaire, il peut réussir à donner le plus qui manque au Vélodrome pour dominer l’adversaire et marquer. (Valentin) Rongier ne fait pas de bruit, mais est très intelligent, court sans arrêt. (Pierre-Emile) Hojbjerg est très complet, costaud. Il m’a impressionné à Lens et monte en puissance. Il parle à l’arbitre, embrouille tout. Il est beaucoup mieux physiquement, tout comme (Adrien) Rabiot qui retrouve la grande forme après avoir marqué deux buts en équipe de France. C’est aussi une bonne idée d’avoir mis Geoffrey Kondogbia derrière, avec Leonardo Balerdi. Il y a du métier, c’est solide », confie-t-il dans les colonnes de La Provence, avant d'évoquer plus en détails la montée en puissance d'Adrien Rabiot.
«Rabiot va changer»
« Il va rassurer ses coéquipiers, montrer à tout le monde qu'il est un joueur hors-norme et tirer tout le monde avec lui. Je suis sûr que ça va basculer dans le bon sens au Vélodrome. Le Vélodrome n'a pas encore vu le vrai Rabiot. À Lens, je l'ai adoré, il a rayonné, est puissant, fait le travail de deux, amène le ballon plus haut, est capable de marquer. Exceptionnel. J'ai l'impression que la confiance est en train de venir. La défaite contre Paris est décevante, mais la vraie blessure, c'est Auxerre. Tu dois gagner, tu prends trois buts et tu te demandes comment c'est possible. Ces deux visages sont incompréhensibles, et De Zerbi ne comprend pas non plus pourquoi son équipe fait des matches pleins à l'extérieur, avec la grinta, l'esprit collectif et du jeu. Ça va changer, je suis optimiste », ajoute Daniel Bravo.