Mercredi, Franck Kita a été placé en garde à vue dans une affaire de transferts douteux en lien avec le FC Nantes. Ce jeudi, cette affaire a pris une nouvelle tournure, puisque le directeur général du club, ainsi que Bakari Sanogo et Joaquim Batica, eux aussi impliqués, ont tous les trois été mis en examen. Waldemar Kita quant à lui y a échappé, mais devrait être de nouveau convoqué ultérieurement.
Maintenu in extremis en Ligue 1, le FC Nantes espérait profiter sereinement du mercato estival afin de se renforcer et éviter de vivre une nouvelle saison galère. Mais depuis mercredi, les Canaris sont frappés par un scandale. En effet, plusieurs transferts douteux sont dans le viseur de la justice et Franck Kita a été placé en garde à vue mercredi, un jour après les deux agents FFF Bakari Sanogo et Joaquim Batica, qui représentent plusieurs joueurs nantais.
Mercato - FC Nantes : Un transfert à 15M€ est imminent https://t.co/emH7ELuORT pic.twitter.com/LUQD2YWSMN
— le10sport (@le10sport) June 29, 2023
Franck Kita mis en examen
Ce jeudi, cette affaire est passée à l’étape supérieure. Comme indiqué par L’Équipe, Franck Kita, Bakari Sanogo et Joaquim Batica ont tous les trois été mis en examen pour chefs de blanchiment, blanchiment aggravé, blanchiment de fraude fiscale, exercice de l'activité d'agent sportif sans licence valable, exercice illégal de l'activité d'agent sportif par un ressortissant d'un Etat membre ou partie à l'accord sur l'espace économique européen et complicité, exercice illégal de l'activité d'agent sportif par un ressortissant d'un Etat non membre de l'Union européenne ou non partie à l'accord sur l'espace économique européen et complicité.
Waldemar Kita remis en liberté mais « sera reconvoqué ultérieurement »
Waldemar Kita quant à lui avait également été placé en garde à vue mercredi. Mais après avoir été entendu par les enquêteurs, il a finalement été remis en liberté. Cependant, le président du FC Nantes n’est pas sorti d’affaire pour autant. S’il a échappé à la mise en examen, « il sera reconvoqué ultérieurement », a déclaré Philippe Astruc, procureur de la République de Rennes.