Géraldine Maillet veut faire comme Daniel Riolo, son projet loin de Cyril Hanouna
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Géraldine Maillet, chroniqueuse emblématique de 'Touche pas à mon poste', aspire à suivre les traces de son compagnon Daniel Riolo en animant sa propre émission. Passionnée par la mode, l’ancienne mannequin rêve d’être à la tête d’un programme dévoilant les coulisses de la création de collections, bien loin des podiums et des paillettes.

Si les téléspectateurs la connaissent aujourd’hui comme chroniqueuse de Cyril Hanouna dans ‘Touche pas à mon poste’, ou bien comme romancière ou réalisatrice, Géraldine Maillet s’est révélée dans le mannequinat dans les années 90. Un monde dans lequel la compagne de Daniel Riolo se verrait bien replonger, mais en dehors des podiums.

« Animer un truc sur la mode »

Invitée du Buzz TV pour la sortie de sa série documentaire de neuf épisodes de 15 minutes consacrée à la mode, intitulée Backstage, Géraldine Maillet a fait part de son envie d’avoir son propre programme axé sur sa passion, à l’image de son compagnon Daniel Riolo, désormais à la tête de son émission sur le poker qu’il affectionne tant en dehors de ses interventions dans l'After Foot sur RMC. « J’aimerais bien animer un truc sur la mode, confie la chroniqueuse de TPMP. J’en rêve depuis que j’ai fait cette série, encore plus qu’avant. »

« On devrait parler et être un peu plus fier du luxe, de la haute couture, du prêt-à-porter »

« Moi quand j’étais mannequin, il y avait Marie-Christiane Marek sur Paris Première, qui suivait tous les défilées, il y avait Viviane Blassel qui parlait sur LCI de la mode, vraiment la papesse de la mode, et je me souviens lorsque j’avais fait le défilé d’Alexander McQueen pour Givenchy, j’avais fait l’ouverture du journal de 20 heures de Pujadas. Est-ce qu’on peut imaginer aujourd’hui qu’il y ait une ouverture d’un défilé de haute couture au journal de 20 heures ? Non, on est d’accord. Malgré tout, le luxe, la haute couture, le prêt-à-porter sont les fleurons de l’industrie française, on devrait en parler et en être un peu plus fier, affirme Géraldine Maillet. On regarde ça, soit avec un peu de condescendance, de mépris ou de futilité. Évidemment, il y a Loïc Prigent qui est une sorte de dieu aujourd’hui dans la planète mode, qui a vraiment inventé un ton et un style dans les documentaires, donc moi je m’inscrirai dans autre chose, une autre écriture. »

Et l’ancienne mannequin semble déjà avoir son idée sur le projet : « Je serais plus dans l’immersion, l’empathie, pour essayer de comprendre comment on galère pour faire une collection, car il y a aussi beaucoup de galères et d’exigences financières, c’est hyper compliqué, surtout lorsqu’on veut être ni de chez LVMH, ni de chez Kering, donc je voudrais raconter tout ça. Comment on fabrique des collections, pas que dans le ‘fame’, la paillette, le tapis rouge. » Reste à voir si Géraldine Maillet arrivera, comme Daniel Riolo, à obtenir la présentation d’un programme sur un thème qu’elle affectionne tant.

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