Comme on pouvait s’y attendre, la réunion du comité exécutif de la Fédération française de football a livré son verdict, avec la mise en retrait de Noël Le Graët. Une option qui aurait notamment été proposée par Jean-Michel Aulas, membre du Comex, pour qui une solution s’imposait vu la situation autour du dirigeant breton.
Le passage de Noël Le Graët sur RMC Sport a marqué un véritable tournant. Les propos du président de la FFF au sujet de Zinédine Zidane ont en effet créé un véritable raz-de-marée et les réactions ont été nombreuses, pas seulement dans le milieu du football. Ainsi,cela a emmené à une réunion exceptionnelle du Comex de la FFF qui a décidé de la mise en etrait du dirigeants breton, qui sera pour le moment remplacé par son vice-président Philippe Diallo.
Le Graët, Monopoly… L’énorme punchline de Riolo https://t.co/hp2UBJQzHW pic.twitter.com/gtspkAmEHS
— le10sport (@le10sport) January 12, 2023
« Le Graët, un homme tout à fait respectable jusqu'à ce que ces scandales arrivent par le biais de la parole publique »
Présent à cette réunion, Jean-Michel Aulas a avoué que cette mise en retrait était la seule solution viable vu l’norme polémique déclenchée par Le Graët. « La situation était devenue intenable, pour l'ensemble du foot français, les membres de la Fédération et pour Noël Le Graët, un homme tout à fait respectable jusqu'à ce que ces scandales arrivent par le biais de la parole publique. Le statu quo n'était plus une option » a expliqué le président de l’OL ce jeudi, au micro de France Info.
« Il fallait faire quelque chose et prendre nos responsabilités »
« L'image du foot, la crédibilité au niveau des pouvoirs publics. Il y avait aussi une situation que nous dirigeants ne pouvions assumer » a poursuivi Aulas, qui a toujours été l’un des proches de Le Graët. « Une procédure administrative a été ouverte par le ministère, c'était difficile d'intervenir de manière plus précise avant la publication de ce rapport. Il fallait faire quelque chose et prendre nos responsabilités. On a fait ce qui permettait de continuer la procédure des inspecteurs et pour nous, d'exprimer une situation qu'on ne pouvait pas assumer ».