Le Graët, Monopoly… L’énorme punchline de Riolo
Axel Cornic

Depuis l’annonce de sa mise en retrait, Noël Le Graët est un sujet qui enflamme les débats. Il fait dire qu’entre affaires d’harcèlement, ingérences internes et propos hasardeux autour de Zinédine Zidane, le dirigeant breton collectionne les casseroles et pour Daniel Riolo, ce n’est pas son supposé bon bilan financier qui peut sauver sa présidence.

C’était une chose réclamée depuis plusieurs semaines déjà, c’est désormais officiel. Via un communiqué publié ce mercredi, la FFF a annoncé que Noël Le Graët a choisi se mettre en retrait de ses fonctions de président, qu’il occupe depuis juin 2011. A noter qu’il n’est pas le seul à avoir été écarté, puisque la directrice générale Florence Hardouin a été mise à pied à titre conservatoire.

Le défense hallucinante de Le Graët

Les indiscrétions se multiplient au sujet de cette réunion et certains point importants ont été évoqués, notamment la défense de Noël Le Graët. C’est le cas avec les récentes révélations d’Eric Borghini. « On a commencé par écouter notre président, qui a commencé le Comex en nous disant 'je n'ai rien fait, je jure sur votre tête à tous que je n'ai rien fait et que le rapport de l'audit sera très positif pour moi, il n'y aura rien contre moi' » a explique le membre du Comex, sur BFM TV.

« Même mon fils qui joue très bien au Monopoly serait capable de le faire »

Lors de cette réunion, Le Graët aurait également défendu son bilan économique à la tête de la FFF… un argument totalement démonté par Daniel Riolo. « Son bilan ? Le volet financier sortira bientôt et on va s’en occuper. En un mot, il faut mettre fin à la légende que les fiances de la Fédé se portent bien et que c’est grâce à Le Graet » a déclaré le journaliste et éditorialiste de RMC Sport. « A partir du moment que l’EDF marche et est un produit d’appel important… honnêtement, même mon fils qui joue très bien au Monopoly serait capable de le faire ».

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