La FFF répond cash, elle ne suivra pas Mbappé
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

La crise politique que traverse le pays ne laisse pas insensible les joueurs de l'équipe de France, actuellement en Allemagne pour participer à l'Euro. Certains ont envisagé une action collective durant la compétition pour dénoncer la montée de l'extrême-droite. Une initiative sur laquelle s'est prononcée Philippe Diallo, président de la Fédération française de football.

Ces derniers jours, de nombreux joueurs de l'équipe de France ont pris la parole pour dénoncer la montée de l'extrême-droite. C'est le cas de Jules Koundé, d'Ibrahima Konaté ou encore de Kylian Mbappé. Le groupe tricolore a envisagé une action collective en vue des élections législatives. Une initiative à laquelle refuse de participer la FFF au nom de la neutralité.

La FFF veut rester neutre

« Au-delà de la période électorale que l'on vit, j'ai toujours été garant de la liberté d'expression des joueurs. Ce sont des jeunes footballeurs mais aussi des jeunes citoyens. On a brocardé dans le passé ces footballeurs qui tapaient dans le ballon sans rien n’avoir dans la tête. On a là affaire à une génération qui s'intéresse à la vie de la cité. On devrait saluer cet intérêt porté au futur du pays. Après, je suis président de la FFF, j’ai une mission de service public et donc un devoir de neutralité. En tant qu'institution, je me dois de garder ce devoir de neutralité » a expliqué Philippe Diallo.

« Il faut être respectueux du processus démocratique »

Le président de la FFF a justifié son choix. « On est dans un processus électoral transparent et démocratique. C’est le fonctionnement normal de nos institutions. Quand vous êtes à la tête d’une institution telle que la FFF, avec 2,4 millions de licenciés qui reflètent toutes les sensibilités de notre pays, il faut être respectueux du processus démocratique de notre pays et je le suis. J'attendrai comme tous les Français les résultats des élections dimanche et les conséquences qu’en tirera le président de la République » a-t-il déclaré lors d'un entretien accordé à RMC Sport.

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