Désormais membre de l'équipe de France de football, Rayan Cherki a répondu sur un prétendu intérêt de l'Algérie. Comme l'avait laissé entendre son clan il y a quelques jours, le milieu offensif de l'OL n'a jamais vraiment envisagé un départ chez les Fennecs, même si certains membres de l'équipe africaine ont tenté de le convaincre.
L’Algérie a accueilli la nouvelle avec désinvolture. « La fédération a fait le nécessaire, sans plus. Elle n’est pas dans une logique de supplier un joueur de venir porter le maillot algérien. Il a fait son choix, on le respecte et ça s’arrête là » a déclaré une source au sein de la FAF après la convocation de Rayan Cherki en équipe de France. Eligible et courtisé par les Fennecs et l’Italie, le milieu offensif a fait donc le choix de la continuité en répondant favorablement à l’appel de Didier Deschamps.
Cherki répond cash sur l'Algérie
Questionné par le quotidien L’Equipe sur ses discussions avec l’Algérie, Cherki a confirmé que cet intérêt s’est seulement manifesté par quelques discussions avec Djamel Belmadi, l’ancien sélectionneur. Depuis, seuls certains membres du groupe ont pris contact avec lui pour tenter de le convaincre.
« Aucun n'a même essayé de me joindre »
« Pour être franc et sincère, je n'ai jamais eu de contacts officiels avec les deux sélections. Avant que je débute ma carrière, en 2019, mon père a pu croiser Djamel Belmadi (ancien sélectionneur de l'Algérie), via un ami en commun, lors d'un de ses passages à Lyon. Mais depuis, les seules personnes qui ont pu m'en parler, ce sont deux ou trois joueurs que je connais personnellement, et il y a quelques semaines Paolo Rongoni (préparateur physique de la sélection algérienne), que j'ai côtoyé à Lyon. Mais je n'ai jamais parlé avec un sélectionneur ou un président d'une autre Fédération, aucun n'a même essayé de me joindre » a confié Cherki ce lundi.