Cyclisme : Pogacar révèle son moment le plus stressant de la saison !
Alexandre Higounet

A l’occasion d’une interview accordée à un sponsor du Team UAE, MyWhoosh, comme relayé par cyclingnews.com, Tadej Pogacar a relevé quelques moments clés de sa saison, évoquant notamment le moment le plus stressant pour lui. Il s’avère au final assez surprenant, car ce n’est pas à proprement parler au cours d'un passage décisif de son année.

A l’occasion d’un entretien accordé à un sponsor et relayé par cyclingnews.com, Tadej Pogacar est revenu sur quelques grands moments de sa saison 2024, une saison en tous points exceptionnelle, quand on sait que le leader de l’équipe UAE a remporté toutes les courses desquelles il a pris le départ, à deux exceptions près, Milan San Remo (3ème) et le Grand-Prix de Québec (7ème).

« J’étais sous pression pour faire le trou »

Sans surprise, Tadej Pogacar a noté en premier chef son exploit incroyable aux championnats du monde, où il est parti à 100 kilomètres de l’arrivée pour ne jamais être revu par le reste du peloton, quand bien même la fin fût pour lui un début de calvaire : « A un moment, j’ai demandé à l’équipe combien il restait de tours, si c’était un ou deux ? Et j’espérais vraiment qu’il dirait juste un, et ce fût un soulagement. J’ai commencé un peu à voir flou (sic), mais je savais que j’avais encore une bonne avance au sommet de la dernière longue cote de la course, donc je pouvais le faire. Il y avait toujours une possibilité qu’ils me rattrapent, mais une fois que je suis arrivé à 10 kilomètres de l’arrivée, je suis devenu plus relaxe, mais je n’ai pas été sûr de gagner avant le dernier kilomètre (…) C’était une des plus grandes courses que j’ai jamais réalisée. C’était juste incroyable. Toute la saison a été folle ».

« L’une des descentes les plus dures de ma carrière »

Dans la foulée, Pogacar a également révélé quel fût pour lui le moment le plus stressant de la saison, et il apparaît plutôt surprenant sachant qu’il n’est pas référencé comme un passage clé de son année. Il s’agit de la descente du Galibier à l’occasion de la 4ème étape du Tour de France, remportée par le Slovène, qui avait alors pris une trentaine de secondes d’avance sur ses poursuivants, dont Jonas Vingegaard : « Je savais que les gars derrière étaient aussi de bons descendeurs, Jonas peut super bien descendre, alors j’étais sous pression pour faire le trou. Je connaissais la descente, alors j’étais un peu plus confortable, mais il y avait des virages mouillés. Cela a été l’une des descentes les plus difficiles de ma carrière, car il y a tellement de virages en épingle à cheveux que j'ai sprinté à fond à chaque virage. L'effort après 20 minutes de descente était également assez important. Ce n'était pas seulement quand on descend et qu'on fait la partie technique ici, c'était aussi beaucoup de sprints. Plus vous êtes fatigué, plus vous allez lentement dans la descente, car vous n'avez peut-être pas les mêmes capacités à prendre les bonnes lignes, vous ne voyez pas bien clair ».

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