Dans le cadre de sa prolongation de contrat jusqu’en 2030, une manière pour le Team UAE de répondre à la menace grandissante de la Red Bull-Bora-Hansgrohe, Tadej Pogacar s’est exprimé sur la saison à venir, où le Tour de France occupera bien sûr une place centrale. Et aux yeux du Slovène, le duel avec Vingegaard y sera plus intense que jamais.
Actuellement en vacances, Tadej Pogacar en a profité pour renégocier à la hausse son contrat avec le Team UAE, prolongeant jusqu’à la fin 2030, moyennant un salaire annuel de 8 millions d’euros et une clause libératoire de 200 millions d’euros, une manière pour la formation émiratie de répondre à la menace grandissante constituée par la Red Bull-Bora-Hansgrohe, qui effectue actuellement un gros forcing pour tenter d’arracher Remco Evenepoel à la Soudal-Quickstep.
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— le10sport (@le10sport) October 31, 2024
« Je vais à nouveau entrer en collision avec Jonas Vingegaard »
La prolongation de Pogacar conclue, le leader slovène a pu commencer à évoquer son programme pour 2025 avec le staff du Team UAE. Avec un premier objectif principal incontournable, le Tour de France, où Pogacar s’attend à affronter un Jonas Vingegaard animé par un fort sentiment de revanche. A l’occasion de l’officialisation de sa prolongation, le nouveau champion du monde a ainsi déclaré, dans des propos rapportés par le site du Het Nieuwsblad : « Le point central sera le Tour. Je sais que je vais à nouveau entrer en collision avec Jonas Vingegaard ici. J'ai une grande rivalité avec lui ».
Il s’attend à retrouver un Vingegaard remonté à bloc
S’il ne le dit pas ouvertement, on comprend au travers des mots de Tadej Pogacar qu’il a la conviction que Jonas Vingegaard prendra le départ remonté à bloc mentalement, en ayant fait le maximum pour arriver au sommet de sa forme avec l’unique objectif de récupérer le maillot jaune. Une manière pour le leader slovène de ne pas s’endormir sur ses lauriers et de maintenir un niveau d’exigence maximal. En attendant, il est revenu sur ses grosses performances en 2024 : « C'était une saison parfaite, je n'aurais jamais pensé être à ce niveau. Tant que je m'amuse, je ne changerai jamais. J'aime tellement le cyclisme que je veux profiter de la course. Si je ne fais plus ça, ça ne sert plus à rien. Et j’aime me tester et comprendre jusqu’où je peux repousser mes limites. Je veux laisser un héritage, mais je ne pense pas à l'histoire et aux comparaisons. Je vois ce qui se passe année après année ».