Compagne de Julian Alaphilippe, Marion Rousse est aujourd’hui l’une des figures du cyclisme française. Consultante notamment sur France Télévisions lors du Tour de France masculine, elle dirige également l’édition féminine. Une nouvelle carrière de nombreuses passées sur son vélo en compétition. Et ça n’a pas toujours été simple pour Marion Rousse, avec bien évidemment de nombreuses chutes à gérer.
Avant d’être la consultante qu’on connait aujourd’hui, Marion Rousse était l’une des meilleures cyclistes du peloton féminin. La compagne de Julian Alaphilippe peut notamment se targuer d’un titre de championne de France remporté en 2012. La récompense de plusieurs années de souffrance pour l’actuelle directrice du Tour de France féminin. Et c’est dès son plus jeune âge que Marion Rousse a fait ses tours de roue sur un vélo. « Je n’aimais pas marcher. Où que j’aille, il fallait sortir ma bicyclette », raconte-t-elle notamment dans des propos accordés au Parisien.
Cyclisme : Alaphilippe «terriblement choqué» par ce drame https://t.co/GxydJoro9W pic.twitter.com/nEEQua6Cny
— le10sport (@le10sport) June 16, 2023
« Elle nous a fait une belle peur ce jour-là »
Mais comme tout le monde l’a vécu sur un vélo, Marion Rousse a également dû faire avec les chutes. Et certaines plus violentes que d’autres. Elle a ainsi raconté une anecdote d’un accident subi lorsqu’elle avait alors 7-8 ans. « J’ai atterri sur le visage et, lors de l’impact, je me suis traînée sur quelques mètres. Je n’ai pas pleuré, je ne sentais rien. Mais quand je me suis relevée, j’ai vu à la tête de mon père que quelque chose n’allait pas », confie alors Marion Rousse. Et c’est en voyant l’état du visage de sa fille que sa mère a alors hurlé : « Mon Dieu ! Elle est défigurée ! ». « Elle nous a fait une belle peur ce jour-là. Elle était vraiment marquée, mais heureusement, elle n’en a pas gardé de séquelles », raconte également Flavie, soeur de Marion Rousse, pour le quotidien français.
« Je pleurais sous la douche »
Pour Marion Rousse, l’apprentissage du cyclisme n’a donc clairement pas été simple. Il y eu énormément de moments difficiles à gérer. La compagne de Julian Alaphilippe se souvient d’ailleurs également des entraînements durant l’hiver : « Ça piquait. Je n’arrivais pas à enlever mes chaussettes seule, je pleurais sous la douche, ça me brûlait la peau, mais une fois réchauffée, je me sentais si bien que j’étais prête à y retourner ».