NBA : Wembanyama réalise du jamais vu dans l’histoire
Hugo Chirossel

Bien que les San Antonio Spurs se sont inclinés après deux prolongations face aux Philadelphia Sixers dans la nuit de dimanche à lundi (126-133), Victor Wembanyama s’est comme souvent fait remarquer. Le Français a inscrit 33 points au cours de cette rencontre et a surtout été auteur d’une ligne statistique jamais vue auparavant dans l’histoire de la NBA.

Même s’ils n’ont plus rien à espérer cette saison, les Spurs ne comptent pas rendre la tâche facile à leurs adversaires. Dans la nuit de dimanche à lundi, c’est au bout de deux prolongations que les Sixers ont fini par l’emporter sur le parquet de San Antonio (126-133). En l’absence de Joel Embiid, Philadelphie a pu compter sur un Tyrese Maxey record. Le meneur âgé de 23 a réalisé son record en carrière, lui qui a inscrit 52 points face aux Spurs.

Ligne statistique record pour Wembanyama

Tout comme Tyrese Maxey, Victor Wembanyama a lui aussi réalisé une performance remarquée. En effet, le Français a inscrit 33 points, à 11/20 aux tirs et 5/10 à trois points, auxquels s’ajoutent 18 rebonds, 6 passes et 7 contres. Une ligne statistique tout simplement jamais vue auparavant en NBA. En effet, Victor Wembanyama est le premier joueur de l’histoire à enregistrer au moins 30 points, 15 rebonds, 5 passes, 5 trois points et 5 contres dans une seule et même rencontre.

Batum : « Laissez-le-moi, je vais essayer de le gérer »

Victor Wembanyama a tout de même vu son impact baisser au cours des deux prolongations. « On a arrêté de le défendre à deux car ses coéquipiers autour de lui marquaient des trois points de partout. Je me suis dit : "Laissons-le jouer seul, faisons-le travailler et arrêtons les autres." Ça a fonctionné, donc tant mieux pour nous », a expliqué Nicolas Batum, dans des propos relayés par L’Équipe. Le capitaine de l’équipe de France était chargé de défendre sur Victor Wembanyama et n’a pas hésité à lui rentrer dedans : « C'était surtout la seule chance que j'avais (rires). Quand tu joues ce genre de phénomène qui a 20 ans alors que tu en as 35, que tu enchaînes un deuxième match en deux jours et que tu as déjà 40 minutes dans les jambes, tu n'as pas le choix. À la fin, j'ai dit à mon équipe : "Laissez-le-moi, je vais essayer de le gérer." Sur la première action, j'ai fait exprès de le mettre par terre. Ça n'avait rien de personnel, il fallait qu'on gagne le match. »

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