NBA : Victor Wembanyama se confie sur la fatigue des Spurs
Benjamin Moubèche -
Journaliste, correspondant à San Antonio (USA)
Éperdument passionné de basket, parti vivre à San Antonio pour suivre les Spurs de Victor Wembanyama après un diplôme à l'IEJ, le regard constamment fixé sur la NBA, tant sur le terrain que sur les statistiques et les contrats.

Victor Wembanyama et les San Antonio Spurs ont disputé samedi leur 18e match en un mois. Le calendrier actuel leur est largement défavorable, avec 26 jours consécutifs sans match à domicile et un enchaînement de rencontres intense. Après leur défaite contre les Brooklyn Nets ce samedi (103-123), le Français a partagé ses réflexions sur ce défi.

Les Spurs traversent une période compliquée de la saison. L’enchaînement des matches commence à peser sur Victor Wembanyama et ses coéquipiers. Après la défaite de San Antonio contre les Brooklyn Nets (102-123), le rookie et son entraineur se sont exprimés à ce sujet.

Victor Wembanyama : « Nous sommes impactés physiquement »

« Personnellement, je me sens bien, mais nous sommes impactés physiquement », a reconnu Wembanyama, auteur de 21 points et 4 rebonds face aux Nets. « Traverser cette période, c’est un défi. Nous devons faire des efforts supplémentaires, car même si nous ne le sentons pas, nous risquons de sauter un peu moins haut et de courir un peu moins vite qu’au début de la saison. »

Sur le terrain, le Français ne semblait pas être à 100 % de ses capacités ce samedi, ce qui n’est pas surprenant après 47 matches. Les rookies se heurtent généralement à un « mur » à cette période de l’année. Il n’a pris aucun rebond en première mi-temps, ce qui ne lui est arrivé que deux fois cette saison.

Gregg Popovich : « Je vois des signes de fatigue chez tout le monde »

« Je vois des signes de fatigue chez tout le monde, mais c’est la même chose pour pratiquement toutes les équipes. C’est une période difficile », a souligné Gregg Popovich, le coach des Spurs. « J’étais particulièrement curieux de voir comment nous allions gérer ce voyage, étant donné qu’il s’agit de notre quatrième week-end consécutif avec trois matches en quatre nuits. Le Rodeo Road Trip est difficile. On peut comprendre que l’équipe soit fatiguée, mais on ne peut pas s’en servir d’excuse. Ils doivent essayer de se battre, même s’ils ont un peu de mal à le faire. »

« Pop m’a parlé un peu [de cette phase de la saison]. C’est difficile, mais ce n’est pas plus compliqué que cela », a complété Victor Wembanyama. « Il suffit de travailler dur, de persister et de garder la même approche. Cela reste valable même lorsque les choses ne semblent pas aller dans notre sens. »

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