Depuis ses débuts en NBA en octobre, Victor Wembanyama a déjà beaucoup évolué. Après 44 matches, le rookie des San Antonio Spurs dresse le bilan de la première moitié de sa saison et de son adaptation à la ligue nord-américaine. « C’est une progression assez satisfaisante », souligne-t-il.
Victor Wembanyama découvre toujours la NBA, mais sa compréhension du jeu a déjà beaucoup progressé depuis le début de la saison. Avant le départ des San Antonio Spurs pour un long road trip, le Français fait le bilan de la première moitié de la saison et de ses progrès.
Victor Wembanyama : « Il faut défendre contre les meilleurs joueurs du monde »
Malgré une première moitié de saison limitée à une moyenne de 28,6 minutes de jeu, Victor Wembanyama affiche des moyennes de 20,4 points, 10,3 rebonds, 3,2 passes et 3,1 contres par match. Il est le meilleur marqueur et rebondeur parmi les rookies, et aussi le meilleur contreur de toute la NBA. Alors, trouve-t-il la compétition « plus facile » que ce qu’il attendait ? « Je ne dirais pas que c’est plus facile », répond-il. « En attaque, on a certes plus d’espace qu’avant, avec de meilleurs joueurs et tireurs autour pour nous aider. Mais d’un autre côté, il faut aussi défendre contre les meilleurs joueurs du monde, et c’est difficile. Je ne dirais pas que c’est plus facile, mais que c’est différent. » Il a notamment parlé d’un défi d’ordre mental.
Wembanyama sur le rythme de la NBA : « Cela semble fou » https://t.co/aUgNQRpwAF pic.twitter.com/ductV6T4yU
— le10sport (@le10sport) February 6, 2024
« La plus grande adaptation tactique que j’ai dû faire… »
Après 44 matches, l’un des domaines où le rookie des Spurs a clairement progressé est sa compréhension du jeu. Il parvient de mieux en mieux à trouver ses coéquipiers sur le terrain et à se démarquer. Le Français partage ce constat : « La plus grande adaptation tactique que j’ai dû faire (en NBA) a été d’apprendre à reconnaître les situations et à mieux lire le jeu, tout simplement, car je n’y étais pas habitué », précise Victor Wembanyama. « Je trouve que le bilan est bon, car à chaque match, j’ai l’impression que nous avons progressé, que je me suis adapté à mes coéquipiers, aux systèmes et aux principes de jeu, et que j’arrive à éviter la précipitation. C’est une progression assez satisfaisante. »