Victor Wembanyama peut-il suivre le rythme de la NBA ?
Benjamin Moubèche -
Journaliste, correspondant à San Antonio (USA)
Éperdument passionné de basket, parti vivre à San Antonio pour suivre les Spurs de Victor Wembanyama après un diplôme à l'IEJ, le regard constamment fixé sur la NBA, tant sur le terrain que sur les statistiques et les contrats.

Victor Wembanyama a déjà disputé 43 matches en NBA, soit plus de la moitié d’une saison régulière. Le rythme de la ligue nord-américaine est bien plus intense que celui des compétitions européennes qu’il avait connu jusqu’à présent. Cependant, le rookie des San Antonio Spurs tient bon.

Les San Antonio Spurs ont eu un calendrier particulièrement chargé récemment, avec sept matches en onze jours et des enchaînements parfois difficiles. Maintenant qu’il a la permission de jouer les back-to-backs et un temps de jeu maximum de 30 minutes par rencontre, Victor Wembanyama a sûrement ressenti le rythme intense ces dernières semaines. Néanmoins, le Français s’adapte bien au rythme de la NBA.

Gregg Popovich : « Deux fois plus de matches que l’année dernière en deux fois moins de temps »

« Je pense qu’il a joué plus de matches que toute l’année dernière, en deux fois moins de temps », a noté Gregg Popovich. « Cela en dit long. Donc il gère plutôt bien [l’enchaînement des matches]. » En France, avec les Metropolitans 92, Victor Wembanyama avait en effet l’habitude de jouer un match par semaine. L’année dernière, il a disputé 34 rencontres de saison régulière sous les ordres de Vincent Collet et 48 matches au total, en comptant les playoffs et les rencontres avec l’équipe de France. Le rythme est donc complètement différent, mais Wembanyama parvient tout de même à maintenir une grande énergie sur le terrain.

Victor Wembanyama : « En bonne santé et content de l’être »

« Je suis en bonne santé et content de l’être, même si c’est difficile », a affirmé Victor Wembanyama, qui a tenu sa conférence de presse dans le vestiaire à cause d’une gêne liée à des allergies — communes dans la région à cette période de l’année. « Je suis content qu’il n’y ait pas de signaux d’alarme. Bien sûr, j’aimerais que ma condition physique soit parfaite, mais il faut savoir choisir ses combats. À ce stade de ma carrière, nous préférons entretenir mes muscles que s’assurer que mes jambes soient fraîches. »

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