Victor Wembanyama est actuellement éloigné des parquets en raison d’une élongation au mollet gauche et ne prendra pas part aux quatre prochaines rencontres des Spurs au minimum. La star française pourrait voir ses aspirations pour les trophées individuels de la NBA menacées, puisque seules 17 absences sont autorisées afin de prétendre aux récompenses de fin de saison.
Auteur d’un gros début de saison avec les Spurs de San Antonio, Victor Wembanyama, victime d’une élongation du mollet gauche, doit prendre son mal en patience avant de retrouver les parquets de NBA. La franchise texane n’a pas l’intention de prendre le moindre risque avec son joueur, qui sera encore laissé au repos toute la semaine pour la série de matches à l’extérieur des Spurs, du côté de Phoenix, Portland, Denver et Minneapolis. Wembanyama n’a participé à aucun des trois derniers matches et sera donc absent pour les quatre prochaines rencontres, ce qui pourrait lui coûter cher en fin de saison.
Wembanyama grille un premier joker
Comme l’explique L’Équipe, Victor Wembanyama pourrait être privé de trophée individuel en fin de saison si son absence se prolongeait puisqu’il faut participer à 65 matches de saison régulière au minimum pour prétendre à une récompense individuelle, après l’accord collectif conclu en 2023 entre la NBA et les joueurs. Wemby n’a donc le droit qu’à 17 absences pour rester en lice, et en sera à sept matches manqués à l'issue de la semaine à venir.
« Dans le basket, le mollet est clairement la zone à laquelle on fait le plus attention »
Reste à voir désormais si les Spurs pourront compter sur leur jeune star le 3 décembre face à Memphis, et dans quel état. Récemment, Geoffrey Wadjin, médecin de l’équipe de France de basket, affichait sa prudence concernant l’ancien crack de Nanterre. « Dans le basket, le mollet est clairement la zone à laquelle on fait le plus attention. C'est la zone musculaire qui va le plus nous embêter. Les ischios, c'est pour les longues accélérations, donc ça va être un sprinteur sur le 100m ou les footballeurs qui font des sprints longs. Au niveau du basket, on est sur des sprints courts et de la hauteur, donc les mollets sont plus sollicités. Avoir une déchirure musculaire, ça reste une cicatrice. Et statistiquement, on a plus de chance d'avoir une récidive et ça peut embêter un joueur dans son développement, expliquait-il auprès de RMC. De ce point de vue, ne faire prendre aucun risque à un joueur de 21 ans, c'est quelque chose d'intelligent. »