Les Spurs de Victor Wembanyama sont lancés. Portés par leur vedette tricolore, les hommes de Gregg Popovich ont signé leur première victoire de la saison face à Houston. Mais à quelques semaines de l'élection présidentielle américaine, la politique est dans toutes les têtes. Le coach des Spurs a d'ailleurs détruit Donald Trump pendant plus de dix minutes en conférence de presse.
Victor Wembanyama est en grande forme. Le rookie de la dernière saison de NBA a livré une prestation exceptionnelle et il fut l'un des grands artisans de la première victoire de la saison des Spurs dans la nuit de samedi à dimanche. L'intérieur français a rendu une copie complète : 29 points, 7 rebonds et 3 contres. Si Gregg Popovich l'a félicité, l'entraineur des Spurs s'est également attardé sur... Donald Trump ! Alors que l'élection présidentielle américaine approche à grands pas, Popovich s'en est pris au candidat des Républicains.
NBA : LeBron James annonce du lourd pour cette star ! https://t.co/lgCCZn2Uwy pic.twitter.com/7hNz0Qt6P5
— le10sport (@le10sport) October 27, 2024
«C'est un petit homme»
« Il est pathétique, c'est un petit homme, c'est un pleurnichard et on le sait tous. Vous ne l'engageriez pas pour garder vos enfants. Vous ne l'engageriez pas si vous aviez une entreprise, vous voulez vraiment de quelqu'un comme lui dans votre entreprise ? Jamais. Mais vous allez voter pour lui en tant que président ? », a déclaré le coach de Victor Wembanyama en conférence de presse avant d'attaquer les soutiens de l'ancien président américain.
«Ils savent que c'est un imbécile»
« Ces personnes autour de lui, qui se trouvent tous être des hommes blancs, ils savent que c'est un imbécile. Ils l'ont déjà dit, et je ne dis pas que je pense qu'ils le pensent, ils nous l'ont déjà dit depuis 2015 ou 2016. Ils l'ont traité de xénophobe, de fanatique, de raciste, d'inapte au travail. Ce sont leurs mots mais ils sont toujours à ses côtés. Ne savent-ils pas qu'ils ont probablement des enfants ou des petits-enfants qui vont perdre des libertés s'il est élu ? », a poursuivi Gregg Popovich. Le message est passé.