Alors que Victor Wembanyama a activé sa clause de sortie pour quitter l’ASVEL, Tony Parker, le patron du récent champion de France, est sorti du silence. L’ancien joueur des Spurs est déçu de la décision du géant de 18 ans et ne comprend pas son choix. Même s’il a quelques regrets, Tony Parker n’a rien à se reprocher dans ce dossier.
Il y a Rudy Gobert en NBA, Victor Wembanyama en Jeep Elite. A chacun son Français, à chacun son feuilleton ! Après le nouveau titre obtenu par l’ASVEL, l’ailier fort de 18 ans a décidé d’activer sa clause de sortie. Son projet est simple : trouver une équipe où son temps de jeu sera plus important afin de conserver sa première place annoncée pour la Draft 2023. A l’heure actuelle, Boulogne-Levallois serait le favori pour l’accueillir, un accord aurait même été trouvé entre les différentes parties. Alors que la NBA prépare doucement mais sûrement son arrivée, Tony Parker, lui, regrette déjà son départ…
« C'est vraiment dommage pour nous »
« Le premier sentiment, le mot qui domine, c'est ‘dommage’ », déplore Tony Parker dans un entretien accordé à L’Equipe. « Franchement, c'est un bon gamin. Il a vraiment une bonne attitude et c'est dommage qu'il ne nous ait pas donné l'opportunité de poursuivre. On était parti sur un projet de deux ans, on avait construit le truc sur deux ans et la saison prochaine, on allait passer à la vitesse supérieure et tout faire pour lui sur l'année 2. En plus, on gagne un titre, lui prend toute l'expérience, ce qui est capital quand tu es un compétiteur. Après, je lui souhaite tout le bonheur du monde. Il réussira de toute façon. Mais c'est vraiment dommage pour nous », termine le propriétaire de l’ASVEL. Son projet était d’accompagner Wembanyama jusqu’à la Draft, un événement qu’il connait très bien. Tony Parker n’en aura pas l’occasion.
Tony Parker respecte la décision… mais ne la comprend pas
Après la déception, il y a l’incompréhension pour TP. « Je ne comprends pas. Mais après, je respecte sa décision. Je ne comprends pas parce que nous, on l'aurait fait jouer 30 minutes par match de toute façon la saison prochaine. C'était le plan, lui donner des responsabilités et qu'il grandisse. C'est ce qu'on lui avait promis. C'est pour cela que je ne comprends pas. Après, s'il pense qu'il aura une meilleure opportunité, à Boulogne-Levallois ou Paris qui sont les rumeurs actuellement, je respecte sa décision », lance l’ancien joueur des San Antonio Spurs.
Malgré un grand attrait pour les clubs de la capitale, la G League espère toujours attirer Victor Wembanyama dans son équipe de développement Ignite, mais c’est à ce stade très peu probable. pic.twitter.com/uzQ86b7Uz5
— NBA G League France (@nbagleaguefr) June 29, 2022
Pas de reproche, mais quelques regrets pour le boss de l’ASVEL
Malgré tout, Tony Parker ne se reproche rien. « Si je reprends les mots de Victor, il a dit que l'on n'avait rien à se reprocher. Le club n'a rien à se reprocher, je n'ai rien à me reprocher. Le club a tout mis en place pour lui. C'est juste qu'au niveau du jeu, il pense pouvoir faire mieux ailleurs », explique le champion d’Europe 2013. Même si Parker a une petite pointe de regrets… « C'est pour cela qu'on a un peu un goût d'inachevé en fait. Il a été blessé la moitié de la saison. Les dix, quinze matches où il était en forme, il montait en puissance et tu voyais que l'année prochaine, il serait prêt. Dommage… », insiste-t-il. Message reçu par le clan Wembanyama.