Alors qu’ils restaient sur cinq victoires consécutives, les Timberwolves ont été battus dans la nuit de vendredi à samedi sur le parquet des Hornets (110-108). Auteur de 17 points et 17 rebonds, Rudy Gobert a terminé la rencontre avec des statistiques intéressantes, mais a tout de même été interpellé sur ses erreurs offensives par D’Angelo Russell.
Tout ne se passe pas comme prévu pour Rudy Gobert chez les Wolves. Tradé l’été dernier, l’arrivée du pivot français dans le Minnesota a suscité énormément d’interrogations, notamment sur la manière dont il allait pouvoir évoluer avec Karl-Anthony Towns. Force est de constater qu’il faut encore du temps pour que le collectif trouve ses automatismes, les Timberwolves étant 10e de la conférence Ouest, avec un bilan de 10 victoires pour 9 défaites. Alors qu’ils restaient sur cinq succès consécutifs, Rudy Gobert et ses coéquipiers ont vu leur série s’arrêter dans la nuit de vendredi à samedi.
« S’il réussit à attraper le ballon, il marque »
En effet, ils se sont inclinés face aux Hornets de Michael Jordan (110-108). Un coup d’arrêt pour les Wolves, et comme souvent quand ça ne va pas, Rudy Gobert en fait les frais. Après la rencontre, Chris Hines, journaliste pour Star Tribune, a demandé à D’Angelo Russell où en était son alchimie avec le pivot français. Ce à quoi il a répondu : « S’il réussit à attraper le ballon, il marque ». Une petite pique envoyée à son coéquipier, qui fait référence à ses difficultés offensives et notamment dans les dernières secondes de cette rencontre, quand il n’a pas réussi à attraper une de ses passes.
Gobert: "Passes are not going to be perfect. I’ve got to be able to give him even more confidence and make sure I catch all of them. I think we’re going to get to that point. If shit happens, shit happens. But for the most part, usually, good things happen."
— Jon Krawczynski (@JonKrawczynski) November 26, 2022
« Je pense que je l'aurais attrapé »
Rudy Gobert l’a lui-même avoué, « Ce lob était parfait, ce lob qu'il a lancé à la fin du match. N'importe quel autre jour, sans la cheville, je pense que je l'aurais attrapé », dans des propos relayés par Jon Krawczynski, journaliste pour The Athletic. « Les passes ne sont pas toujours parfaites. Je dois être capable de lui donner encore plus confiance et m'assurer que je les attrape toutes. Je pense que nous allons arriver à ce point. Si une merde arrive, une merde arrive. Mais dans la plupart des cas, les bonnes choses arrivent. »