Si l’ailier-fort des Golden State Warriors, Draymond Green, avait d’abord expliqué ne rien regretter de son geste violent sur Rudy Gobert, lors d’un affrontement contre les Minnesota Timberwolves le 14 novembre dernier en NBA, le son de cloche est tout autre aujourd’hui. En effet, après avoir été écarté des parquets pendant un mois pour une raison similaire, Green est revenu avec de bonnes intentions, en témoigne sa dernière confession à ce sujet.
« Je ne vis pas ma vie avec des regrets. Je prends la défense d’un coéquipier chaque fois que je suis en mesure de prendre la défense d’un coéquipier. Ce qui m’importe, c’est avant tout ce que ressentent les personnes qui me sont chères. Comment vont les gens qui me tiennent à cœur ? Comment vont les personnes qui me sont chères, à quoi doivent-elles faire face ? C’est tout pour moi. » Voilà les mots exacts prononcés par Draymond Green le soir où il a violemment étranglé Rudy Gobert devant le monde entier. Voulant défendre son coéquipier Klay Thompson, l’intérieur des Warriors a pris cinq matchs de suspension.
Les Spurs de Wembanyama font-ils exprès de perdre ? Benjamin Moubèche, correspondant du 10 Sport à San Antonio, se pose LA question pic.twitter.com/nIVMWXKECh
— le10sport (@le10sport) January 24, 2024
Une mise à l’écart utile
Par la suite, Green a continué de se faire remarquer pour de mauvaises raisons. À la mi-décembre, il a même frappé Jusuf Nurkic des Phoenix Suns au visage. Cette fois, ce fut la goutte de trop pour Adam Silver et les dirigeants de la NBA. Green a donc été écarté pendant près d’un mois. Depuis, celui-ci semble s’être bien calmé. Pour le moment, aucune alerte à signaler concernant son attitude. De quoi laisser espérer que ces écarts répétés lui ont servi de leçon et l’empêcheront de commettre pareille erreur à l’avenir. C’est tout du moins ce que laissent entendre ses récents propos.
Green a longtemps culpabilisé
Auprès d’Anthony Slater du The Athletic, Draymond Green a laissé entendre un certain sentiment de culpabilité suite aux incidents récents, notamment au sujet de l’étranglement sur Rudy Gobert : « Quand c’est arrivé, je n’ai pas pu lui répondre au téléphone. Je n’étais pas capable de lui parler. Je ne l’ai pas fait. Je me suis presque caché. Jusqu’à présent, quand il me donnait sa parole, il s’y est toujours tenu. Moi, je lui ai donné ma parole et je l’ai laissé tomber. C’était probablement un peu lâche. En fait, je n’ai pas su affronter la réalité en face. » Il est rare d’entendre Green faire ses excuses, surtout publiquement. Pourtant, les récents propos du Warrior ressemblent bel et bien à un mea-culpa envers le pivot français.