NBA : Blâmé, Anthony Edwards touche le pactole
Florian Barré

Anthony Edwards est bel et bien la figure représentant l’avenir des Timberwolves. L’ailier/arrière de la franchise du Minnesota vient de parapher un contrat hors normes de 260M$ sur cinq ans, soit le contrat maximal. Il signe alors le 4e plus gros bail de l’histoire pour un joueur de moins de 22 ans derrière LeBron James, Kevin Durant et Carmelo Anthony. Pourtant, les dernières sorties du jeune joueur laissaient à désirer.

Si Anthony Edwards a vécu une fin de saison cauchemardesque en NBA - défait au premier tour des playoffs par les futurs champions Denver - il commence la nouvelle de la meilleure des manières. Avec une moyenne de 24,6 points, 5,8 rebonds et 4,4 passes par match la saison dernière, le joueur de 21 ans a convaincu les Wolves de le signer pour cinq ans et 207M$ plus les bonus. Malgré le fait qu’il soit accusé d’avoir balancé une chaise sur deux femmes contre les Nuggets après l’élimination des siens et malgré son like sur une publication d’un fan frustré - expliquant que l’arrivée de son coéquipier Rudy Gobert à Minneapolis était le « pire trade de l’histoire » - Edwards devient sans aucun doute le nouveau franchise player des Loups, devant Karl-Anthony Towns.

Fin du règne Towns, Edwards prend le trône

Malgré sa fin de saison ubuesque, Anthony Edwards est désormais la pierre angulaire du projet des Wolves. Le boss du secteur sportif de la franchise, Tim Connelly, l'avait confirmé il y a quelques semaines : « Pratiquement toutes les décisions que nous prendrons à l’avenir seront prises en tenant compte de l’importance d’Anthony Edwards ». Depuis deux saisons, le numéro 1 de la Draft 2020 est plus mature et plus incisif dans son approche du jeu et des moments chauds que K-A Towns. S’il y en a un qui pourrait partir, il s’agirait donc plutôt de l’ailier fort de 27 ans.

Les Timberwolves visent le titre NBA

De son côté, Ant-Man comme il est surnommé, a tous les ingrédients en main pour emmener les Wolves bien plus hauts qu’au premier tour des playoffs comme ce fut le cas lors des deux dernières éditions. Non seulement il aligne des stats plus qu’intéressantes, notamment dans les grands rendez-vous mais en plus, il ne manque presque aucun match (seulement 13 en trois ans). Concrètement, Edwards a les épaules assez larges pour porter les Loups. Un nouveau projet démarre dans le Minnesota et il faudra se méfier de la superstar et de sa franchise dès la saison prochaine car les ambitions et les attentes sont hautes voire très hautes.

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