NBA : Avant Dillon Brooks, eux aussi ont tenté de faire dégoupiller LeBron James
Florian Barré

Entre LeBron James et Dillon Brooks, les rapports ne sont pas au beau fixe. Dans la confrontation entre Memphis et Los Angeles, l’ailier des Grizzlies a tout fait pour faire sortir le quadruple MVP de ses gonds mais avec l’âge LBJ est resté de marbre. Le 10sport vous propose donc de revenir quelques années en arrière pour retrouver trace des embrouilles du King.

Depuis le Game 2 remporté par les Grizzlies face aux Lakers, Dillon Brooks s’est placé comme l’un des acteurs majeurs, et pas forcément grâce à ses performances. Plutôt discret sur le terrain, l’ailier de Memphis ne cesse de provoquer LeBron James à coups de déclarations chocs. Il a par ailleurs été exclu lors du Game 3 après avoir mis un coup dans les parties intimes du King. Mais pas question pour le joueur des Lakers de répondre autrement que sur le terrain : « Je ne suis pas là pour ces conneries. Je suis prêt à jouer, c'est tout. » avait lâché LBJ. Des mots forts qu’il a respectés puisque les joueurs de Darvin Ham mènent 3-2 dans la série.

LeBron James vs DeShawn Stevenson 

Autre exemple de réponse sur le terrain, le futur quadruple vainqueur NBA était sérieusement secoué par un Wizard en 2008. En effet, lors d’une série du premier tour des playoffs, DeShawn Stevenson s’était clairement inspiré du catcheur de la WWE, John Cena pour célébrer tous ses tirs avec un « You can’t see me ». Malheureusement pour lui, tenir tête à une légende comme LeBron James a toujours des conséquences, et le King a tenu à rétablir la hiérarchie sur le reste de ce premier tour. Les Cavaliers se sont imposés en 6 matchs, et le leader a terminé meilleur marqueur de toutes les rencontres de la série, avec deux pointes à 34 points.

LeBron James vs Joakim Noah

Mais LeBron n’a pas toujours été calme. En 2010, lors d’une large victoire des Cavaliers sur Chicago en fin de saison, le King s’est permis une petite danse qui est très mal passée auprès de Joakim Noah. L’ancien pivot tricolore a été animé d’une haine qui a perduré plusieurs années en partie parce qu’il n’a jamais réussi à prendre le dessus sur son ennemi, au point de tacler les franchises dans lesquelles passait James : « Je ne regrette rien de ce que j’ai dit sur Cleveland… Vous aimez Cleveland vous ? Vous pensez que c’est une ville sympa ? Sérieusement, je n’ai jamais entendu personne dire « je pars en vacances en Cleveland » ! Qu’est-ce qu’il y a de bien ici ? J’ai l’habitude d’être sifflé, ils peuvent y aller je m’en fous. J’ai des amis ailleurs ». Après s’être lâché sur Cleveland, Noah s’en est pris à Miami en qualifiant le Heat de l’époque « d’équipe qui se croit beaucoup trop à Hollywood ». Mais malgré toutes ses tentatives d’intimidation sur LeBron, il n’a jamais pris le dessus.

LeBron James vs Kevin Garnett

Lors de la postseason 2010, LeBron et les Cavaliers sont tombés sur les Celtics en demi-finale de conférence (défaite 4-2). Face au duo Rajon Rondo - Kevin Garnett, LBJ n’a pas fait le poids cette fois-ci. Si le premier est ensuite devenu coéquipier et ami avec le King, le second lui n’a jamais oublié cette confrontation : « Les Celtics, on en n’avait rien à fo*tre de LeBron. On n’avait pas peur de lui et on ne pensait pas qu’il pouvait nous battre, tous les 5 (Rondo, Allen, Pierce, Garnett, Perkins, ndlr). Voilà ce que j’en pense. » avait balancé l’intérieur dans l’émission The Ringer en 2019. Finalement, LeBron prendra sa revanche l’année suivante, en finales de conférence face à ce même Garnett et ces mêmes Celtics…

LeBron James vs Draymond Green

Plus récemment, cap sur la dispute entre Draymond Green et le quadruple MVP des finales. Le samedi 11 juin 2016, lors du Game 4 des finales NBA, le King a cédé. Exacerbé par le comportement de Green, il était presque prêt à en découdre. Un coup dans les parties intimes, un coup dans l’épaule, une phrase choc « Tu es une sal*pe » lâché par le joueur des Warriors que n’a pas supporté James lui rétorquant un « Je suis un homme et le père de trois enfants ». Mais Green n’en avait que faire puisqu’il a appuyé son propos par un « Tu es quand même une sal*pe ». Depuis les deux joueurs se sont expliqués et sont devenus amis.

Des accrochages il y en a eu dans la carrière de LBJ mais il est évident que ce dernier n’a que très rarement été impliqué dans une altercation avec un autre joueur. La plupart du temps, il évite les dépenses d’énergie futiles, les joutes verbales et encore plus les tête-à-tête. Cela lui arrache parfois un sourire quand un Lance Stephenson (Indiana) tente de le déstabiliser. C’est donc en répondant sur le parquet que LeBron James écrit son histoire, encore plus à 38 ans.

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