NBA : 3 axes d’amélioration pour Victor Wembanyama
Benjamin Moubèche -
Journaliste, correspondant à San Antonio (USA)
Éperdument passionné de basket, parti vivre à San Antonio pour suivre les Spurs de Victor Wembanyama après un diplôme à l'IEJ, le regard constamment fixé sur la NBA, tant sur le terrain que sur les statistiques et les contrats.

Après deux rencontres en NBA, Victor Wembanyama a montré du positif et du négatif. Des axes d'amélioration se dégagent déjà et constitueront un enjeu majeur pour sa première saison dans la ligue, aux côtés des San Antonio Spurs. Voici trois aspects du jeu sur lesquels le rookie français devrait progresser cette année.

Victor Wembanyama était tellement attendu et si mature qu'on en oublierait presque qu'il n'est encore qu'un rookie. Le premier choix de la draft, à seulement 19 ans, est encore loin d'être parfait. Des tendances négatives se dégagent de son jeu et nécessiteront certainement un travail spécifique avec les San Antonio Spurs cette année.

Sa sélection de tirs

La sélection de tirs de Victor Wembanyama a été une problématique à certains moments. Vendredi, par exemple, contre les Rockets, l’intérieur de 2,24 m a tenté de 6 tirs à trois points, mais les a tous manqués. Il a pris des shots difficiles, en déséquilibre, qui pour la plupart n’ont pas trouvé leur cible. Choisir ses tirs avec minutie sera l’une des clés de son efficacité cette saison. Il gagnerait peut-être à amener plus souvent le ballon à l’intérieur de la ligne à trois points, où il affiche de meilleurs taux de réussite.

Sa régularité

Sur ses deux premiers matches en NBA, Wemby a tardé à se mettre en marche, avant d’exploser lors du quatrième quart-temps — période à partir de laquelle il a inscrit la plupart de ses points jusqu’ici. Plus de régularité serait assurément bénéfique pour son équipe, et il en est conscient lui-même. « Toute ma vie, j’ai préféré les fins de match », a-t-il expliqué. « Mais c’est aussi un axe d’amélioration de pouvoir apporter à l’équipe dès le début. Je ne peux pas me permettre de montrer un mauvais visage si je veux aider cette équipe à gagner », a cependant nuancé le Français.

Son temps de jeu

Les 31 minutes de Victor Wembanyama face aux Houston Rockets restent bien inférieures aux 39 minutes de ses coéquipiers aux Spurs, Devin Vassell et Zach Collins. Pour l’instant, le rookie ne joue pas autant que la plupart des superstars de la NBA, le jeu dans la ligue nécessitant une endurance différente de celui requis en Europe. « J’ai eu besoin d’un temps d’adaptation, et j’en aurai encore besoin d’ailleurs », a-t-il récemment admis. Son temps de jeu sera une statistique majeure à surveiller cette année et aura un impact significatif.

En attendant, même après une victoire, Wemby sait qu’il doit encore travailler. « On peut célébrer chaque victoire, les petites comme les grandes. Mais soit après, soit le lendemain, on se remet au boulot. Parce que c’est loin d’être parfait, individuellement comme collectivement », a-t-il assuré.

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