L’équipe de France a subi une lourde défaite ce vendredi lors d’un match de préparation contre la Serbie de Nikola Jokic (67-79). Le retour de Victor Wembanyama n’a pas suffi à masquer les faiblesses du groupe. À seulement deux semaines des Jeux Olympiques de Paris 2024, la France montre des signes inquiétants et semble loin d’être prête pour la compétition.
La défaite des Bleus face à la Serbie ce vendredi (67-79), dans le cadre de leur préparation pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, a révélé de sérieuses lacunes. Malgré les 14 points de Victor Wembanyama, le groupe de Vincent Collet a montré un niveau inquiétant à seulement deux semaines du début de la compétition.
La Serbie expose les faiblesses de la France
Bien qu’il ne s’agisse que d’un match de préparation, la prestation des Bleus suscite des doutes légitimes. Les Serbes ont plus que jamais exposé les faiblesses du collectif français, notamment lors d’un deuxième quart-temps dominé 27-9, pendant lequel Nikola Jokic et ses coéquipiers ont dicté le tempo des deux côtés du terrain. Les 18 ballons perdus par les Français, offrant 23 points à leurs adversaires, ont été particulièrement pénalisants. Malgré la présence de Victor Wembanyama et de Rudy Gobert, limité par ses quatre fautes, ils ont été écrasés à l’intérieur. De plus, l’équipe a manqué cruellement de création offensive, remettant en question les choix de Vincent Collet au poste de meneur.
L’adversaire du soir, vice-champion du monde en 2023, représentait un grand test avant les Jeux Olympiques. Cependant, la Serbie, encore au début de sa propre préparation, semblait bien plus prête que la France. Les défauts exposés persistent déjà depuis la dernière Coupe du monde, et les corriger avant le 26 juillet semble très difficile.
« Il va falloir qu’on apprenne de cette défaite »
« On a fait beaucoup d’erreurs. Il va falloir qu’on apprenne de cette défaite », a réagi Guerschon Yabusele, l’une des rares satisfactions de cette rencontre, au micro de La Chaîne L’Équipe. « Déçu ? Je n’aime pas perdre de matches, ça me fait chier — désolé de mes propos. C’était un bon test, il va falloir revenir plus fort. Ce qu’il faut travailler ? On s’est fait agresser, on a eu du mal à développer nos attaques. »
Avec seulement deux matches de préparation restant, contre le Canada et l’Australie, les Bleus doivent rapidement trouver des solutions pour réajuster le tir. Le niveau affiché ce vendredi est loin d’être suffisant pour viser la médaille d’or.